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Carnage en Syrie: Washington condamne "le mépris du régime pour la vie humaine"

Les Etats-Unis ont condamné lundi "avec la plus grande force" les raids "brutaux" du régime syrien dimanche qui ont fait près de 100 morts sur un marché en banlieue de Damas, dénonçant "le mépris du régime pour la vie humaine".

Le département d'Etat a également réaffirmé dans un communiqué que Washington "travaillait avec ses partenaires pour une véritable transition politique négociée, en dehors (du président syrien Bachar el) Assad".

"Les attaques brutales du régime Assad contre des villes syriennes ont tué des milliers de personnes et détruit des écoles, des mosquées, des marchés et des hôpitaux", a encore fustigé le porte-parole de la diplomatie américaine, John Kirby, dans un communiqué au ton plus ferme qu'à l'accoutumée.

Avant les Etats-Unis, l'Onu a qualifié "d'inacceptable" et s'est déclarée "horrifiée" par ces raids du régime, l'une des attaques les plus meurtrières depuis le début de la guerre en 2011.

Le carnage qui s'est produit dimanche à Douma, fief rebelle dans la région de la Ghouta orientale, survient presque deux ans jour pour jour après l'attaque à l'arme chimique dans le même secteur qui avait fait des centaines de morts le 21 août 2013, et avait été attribuée au régime par plusieurs pays occidentaux et l'opposition.

La série de frappes menées par les avions syriens a visé un marché très fréquenté de la ville de Douma, située à 13 km au nord-est de Damas et tenue par les insurgés depuis près de trois ans.

"Les frappes aériennes d'hier (dimanche), à la suite d'autres bombardements récents de marchés et d'attaques contre des infrastructures médicales, font la démonstration du mépris du régime pour la vie humaine", a condamné M. Kirby.

Il a réaffirmé la ligne diplomatique de Washington depuis quatre ans: "Assad n'a aucune légitimité pour diriger le peuple syrien".

Avant cette déclaration américaine, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov qui recevait son homologue iranien Javad Zarif -- tous deux soutiens au régime syrien -- avait affirmé que poser le départ du président Assad comme préalable à une solution politique dans ce pays en guerre était "inacceptable pour la Russie".

Moscou et Washington discutent de nouveau depuis quelques semaines d'une sortie de crise diplomatique pour la Syrie, mais restent en profond désaccord sur le sort à réserver au président Assad.

Les Etats-Unis ont condamné lundi "avec la plus grande force" les raids "brutaux" du régime syrien dimanche qui ont fait près de 100 morts sur un marché en banlieue de Damas, dénonçant "le mépris du régime pour la vie humaine".
Le département d'Etat a également réaffirmé dans un communiqué que Washington "travaillait avec ses partenaires pour une véritable transition politique...