L'ancien Premier ministre Saad Hariri a répondu sur Twitter vendredi au discours du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah en estimant que son "appel au partenariat était incompatible avec l'incitation à la haine contre une composante essentielle de l'équation nationale".
"Nous aurions souhaité que la cérémonie de commémoration de la guerre de juillet 2006 se termine sur le fait que tous les Libanais font face à la peur et le sentiment d'injustice (...)", a écrit le chef du Courant du Futur. "Mais le vrai partenariat national est incompatible avec l'atteinte au consensus local et l'insistance à embourber le pays dans les conflits voisins", a-t-il ajouté en allusion aux combats que mène le parti chiite en Syrie aux côtés du régime du président Bachar el-Assad.
"D'aucuns affirment qu'une certaine partie voudrait mettre à l'écart le général (Michel) Aoun (chef du Courant patriotique libre). Ceci est un mensonge qu'ils inventent de toute pièce et auquel ils croient, se permettant ainsi de s'attaquer au Courant du Futur", a ajouté M. Hariri.
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