Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun a insisté vendredi soir sur l'aspect "pacifique" de la contestation populaire qu'il mène contre le gouvernement dont il fait partie, rapporte la chaîne LBCI.
"Notre mouvement de contestation est pacifique, mais si l'on continue à nous faire chanter, nous verrons ce que nous verrons", a mis en garde le leader chrétien sans plus de précision.
Sa formation insiste à ce que toute décision en Conseil des ministres se fasse à l'unanimité, à l'ombre de la vacance à la présidence de la République qui dure depuis le 25 mai 2014.
Commentant la prorogation des mandats des responsables sécuritaires, M. Aoun a estimé que "l'absence de consensus sur le nom d'un successeur au chef de l'armée est fabriquée de toute pièce. Personne ne m'a expliqué la nécessité de proroger les mandats de ces responsables".
La semaine dernière, le ministre de la Défense, Samir Mokbel, avait décidé de reculer d'un an les départs à la retraite du commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, du chef d'état-major de la troupe, le général Walid Salman, et du secrétaire général du Conseil supérieur de la défense, le général Mohammad Kheir. M. Aoun s'y oppose farouchement et appelle à la nomination d'un successeur au numéro un de l'institution militaire. Il propose dans ce cadre le nom du général Chamel Roukoz, son gendre.
"Notre mouvement de contestation est pacifique, mais si l'on continue à nous faire chanter, nous verrons ce que nous verrons", a mis en garde le leader chrétien sans plus de...
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