Rechercher
Rechercher

Sport - Football - Fifa

La succession de Blatter ouverte, Michel Platini sur une autoroute

De numéro 10 de légende à numéro 1 du football mondial ? La route de Michel Platini se dégage
pour succéder à Joseph Blatter à la présidence de la Fifa et le Français dira rapidement s'il est candidat
à l'élection du 26 février prochain.

Michel Platini, âgé de 60 ans, passera-t-il de numéro 10 de légende à numéro 1 du football mondial ? Réponse dans les deux prochaines semaines...Fabrice Coffrini/AFP

Michel Platini, âgé de 60 ans, président de l'UEFA depuis 2007 et à ce titre vice-président de la Fifa, connaît à la fois le terrain pour avoir évolué au plus haut niveau et les coulisses du football. Ancien conseiller de Blatter en 1998, c'est un familier de la maison Fifa. Désormais pourfendeur numéro 1 du président sortant, il fait figure de favori pour prendre les rênes d'une institution richissime et puissante mais en pleine tourmente judiciaire à cause du plus grand scandale de corruption de son histoire.
L'ancien capitaine de l'équipe de France aurait préféré une élection rapide, dès décembre, ce qui laissait peu de temps à ses adversaires pour se mobiliser. « Il sait qu'il doit prendre une décision rapidement pour fermer la porte à d'autres éventuels challengers. Il prendra sa décision dans les deux prochaines semaines », a indiqué une source proche de l'ancien milieu de terrain. Selon cette source, Platini a déjà reçu le soutien de quatre des six confédérations régionales de football, à l'exception de la Confédération africaine (CAF) et celle d'Océanie, de quoi lui assurer une élection confortable.
Mais ses adversaires lui rappelleront son soutien déclaré et controversé au Qatar dans l'attribution du Mondial 2022. Et, selon de bons connaisseurs des arcanes des instances, Blatter pourrait encore user de ses réseaux pour lui savonner la planche, car il ne lui a pas pardonné d'avoir appelé à sa démission. Si Platini est élu, son allié Wolfgang Niersbach, président de la Fédération allemande de football et membre du comité exécutif de la Fifa, lui succédera à la tête de l'Uefa.

Quid des autres postulants ?
Face à l'hypothèse d'une candidature Platini, les autres postulants semblent ne pas peser bien lourd.
L'ancien milieu de terrain brésilien Zico et ancien sélectionneur du Japon est le seul à s'être officiellement déclaré candidat. Mais à 62 ans, il manque d'expérience dans les instances internationales. Soutenu par Platini en mai lorsqu'il fut le seul adversaire de Blatter, le prince jordanien Ali « est prêt » en cas de nouvelle élection, a indiqué début juin un de ses adjoints. Mais après son échec en mai, le Jordanien, qui n'est plus membre du comité exécutif de la Fifa, devrait se ranger derrière la candidature du Français. Les candidatures éventuelles des ex-joueurs Diego Maradona ou David Ginola, qui n'avait pas recueilli les parrainages en mai, ont peu de chances d'aboutir.
D'autres outsiders existent, mais sont peu connus du grand public. Le Koweïtien Sheikh Ahmad al-Fahad al-Sabah, membre du comité exécutif de la Fifa et du CIO, dispose d'un solide réseau à la tête de l'Association des comités olympiques nationaux (Anoc). Le président de la Fédération libérienne de football, Musa Bility, a également annoncé qu'il comptait se présenter. Enfin, le Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la Fifa qui avait aussi échoué à recueillir 5 parrainages pour la dernière élection, n'a pas encore pris de décision.
La date limite pour se porter candidat est fixée au 26 octobre, soit quatre mois avant le congrès électif. Un candidat devra avoir recueilli le soutien d'au moins cinq associations membres (sur 209).
C'est à la commission électorale ad hoc de déclarer formellement les candidats éligibles. Avant cela, toute candidature est transmise à la chambre d'instruction de la commission d'éthique pour une enquête d'habilitation. Cette commission électorale, mise en place lundi, est composée du président de la commission de discipline de la Fifa, le Suisse Claudio Sulser, du président de la commission de recours, Larry Mussenden (Bermudes), et du président de la commission d'audit et de conformité, l'Italien Domenico Scala.

(Source : AFP)

Le président de la commission des réformes nommé « très prochainement »

Le président de la commission de la Fifa chargée de proposer des réformes sera « nommé très prochainement », a indiqué une source proche de la Fifa, mais ce ne sera pas l'ex-secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, selon sa Fondation. Ce groupe de travail composé de dix membres et un président doit se mettre vite au travail afin de présenter « un rapport succinct » sur les projets de réformes lors du prochain comité exécutif qui se tiendra en septembre. Dans cette optique, le président de ce groupe « doit être nommé très prochainement », selon cette source. Cette personnalité indépendante sera nommée « par le président Blatter et les confédérations », a précisé cette source. Alors que son nom a été un temps évoqué, Kofi Annan « n'a pas été approché formellement et n'a pas l'intention d'élargir le champs de ses activités déjà très chargées », a expliqué un représentant de sa fondation. Les dix autres membres de cette commission seront nommés par les confédérations, les quatre plus importantes (UEFA, CAF, Concacaf et Confédération asiatique) nommant chacune deux membres. « Chacune des quatre grandes confédérations pourrait ainsi nommer un membre issu du monde du football et un autre venant de l'extérieur. Essayons d'avoir une sorte de panachage », a ajouté la même source. M. Blatter, qui a affirmé qu'il ne se représenterait pas le 26 février lors de l'élection d'un nouveau président, a annoncé parmi les réformes prioritaires une limitation du cumul de mandats du président (Blatter est lui-même en poste depuis 1998, son 5e mandat), et un contrôle plus poussé de la probité des membres du comité exécutif par des enquêtes d'éthique et la publication de leurs rémunérations. Ces réformes devraient entrer en application « dès leur adoption par les 209 pays membres de la Fifa », a indiqué la même source. Selon un ancien responsable de la Fifa parlant sous le couvert de l'anonymat, « l'Europe n'est pas la seule à s'inquiéter de ces réformes ». « Pratiquement tous les présidents de confédération ont des raisons de vouloir édulcorer ces réformes », a-t-il dit. « Certains s'inquiètent légitimement de savoir comment les réformes vont marcher et être appliquées. D'autres sont inquiets pour leur propre poste. La campagne va durer longtemps, presque certainement au-delà du congrès électif et ce sera une dure bataille », a-t-il encore souligné.

Copa Libertadores : River Plate en finale, 19 ans après

Le club argentin de River Plate s'est qualifié cette semaine pour sa première finale de Copa Libertadores en dix-neuf ans, grâce à son match nul (1-1) contre les Paraguayens de Guarani en demi-finale retour à Asuncion. À l'aller, l'équipe de Buenos Aires s'était imposée (2-0) à domicile. Après une première période équilibrée mais sans occasion franche, Guarani a ouvert le score par Fernando Fernandez, à la 62e minute de jeu, à la suite d'une tête sur un poteau. Après le but de l'équipe de la capitale paraguayenne, l'entraîneur de River Plate, Marcelo Gallardo, a effectué des changements judicieux. L'ancien joueur de l'AS Monaco et du Paris SG a fait entrer sur la pelouse du stade Defensores del Chaco deux attaquants : Tabare Viudez et Fernando Cavenaghi. La récente recrue uruguayenne et l'ancien joueur des Girondins de Bordeaux ont été à l'origine de l'égalisation, obtenue grâce à un joli lob piqué de Lucas Alario, à la 79e minute. Grâce à ce match nul, River Plate va jouer sa première finale de Copa Libertadores depuis 1996, année où le club argentin avait remporté la plus prestigieuse des compétitions pour les clubs latino-américains.
En finale, River Plate tentera de décrocher la troisième Copa Libertadores de son histoire lors de sa cinquième finale. Le club du nord de Buenos Aires affrontera le vainqueur de l'autre demi-finale retour, opposant le club brésilien Internacional de Porto Alegre aux Mexicains des Tigres de Monterrey, avec lesquels joue l'ancien international français André-Pierre Gignac. Au match aller, les Brésiliens l'avaient emporté (2-1).

Michel Platini, âgé de 60 ans, président de l'UEFA depuis 2007 et à ce titre vice-président de la Fifa, connaît à la fois le terrain pour avoir évolué au plus haut niveau et les coulisses du football. Ancien conseiller de Blatter en 1998, c'est un familier de la maison Fifa. Désormais pourfendeur numéro 1 du président sortant, il fait figure de favori pour prendre les...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut