Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, s'est efforcé hier de rassurer les alliés de Washington au Moyen-Orient au sujet de l'accord nucléaire conclu avec Téhéran, lors d'une tournée régionale qui l'emmène en Israël, Jordanie et Arabie saoudite.
À Jérusalem, il a rencontré le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui refuse de se résigner à l'accord historique adopté le 14 juillet, par lequel Téhéran a accepté de réduire ses capacités en échange d'une levée progressive et réversible des sanctions internationales. Les deux hommes, qui se sont salués d'une longue poignée de main, n'ont fait aucune déclaration à l'issue de la rencontre. Mais à son arrivée en Jordanie, M. Ashton Carter a souligné que les États-Unis et Israël « ont un engagement commun pour contrer l'influence pernicieuse de l'Iran dans la région ». Il a toutefois admis que M. Netanyahu « a fait clairement savoir qu'il est en désaccord avec nous à propos de l'accord sur le nucléaire iranien. Mais des amis peuvent être en désaccord ».
« Nous allons continuer à travailler avec Israël et d'autres partenaires dans la région pour contrer le danger provenant d'Iran comme nous le faisons contre l'organisation de l'État islamique », a-t-il ajouté, devant des militaires de six pays engagés dans la coalition antijihadiste. « Cet ennemi (l'EI) doit être défait. Cela sera chose faite parce que les barbares sont toujours vaincus par la civilisation », a-t-il assuré, s'adressant à une poignée de mécaniciens au pied d'un F-16 américain. M. Carter doit ensuite se rendre mercredi en Arabie saoudite, autre pays inquiet de l'accord conclu avec l'Iran.
Pour tenter de rassurer son allié, M. Carter a indiqué lundi que les États-Unis étaient prêts à muscler leur coopération militaire avec Israël, citant notamment la défense antimissiles ou la sécurité informatique. Mais Israël n'est pas prêt, pour le moment, à discuter de compensations américaines sous la forme d'une aide militaire accrue, ses efforts étant encore concentrés sur un échec ou au moins un affaiblissement de l'accord, soulignent les commentateurs. M. Netanyahu et une écrasante majorité des responsables politiques israéliens, toutes tendances confondues, condamnent l'accord car ses clauses ne sont pas, selon eux, suffisamment strictes pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire et de s'en servir contre Israël, dont les dirigeants iraniens appellent régulièrement à la destruction. Téhéran, qui ne reconnaît pas l'existence d'Israël, a toujours nié vouloir se doter d'une telle arme.
« Influencer les Américains »
« Israël ne peut pas le dire aussi clairement mais ils ne peuvent pas coopérer avec les Américains concernant les compensations avant le vote du Congrès américain sur l'accord » conclu avec l'Iran, estime Eytan Gilboa, professeur de sciences politiques à l'université de Bar-Ilan, près de Tel-Aviv, spécialiste des relations israélo-américaines. Le Congrès américain a 60 jours à partir de ce lundi pour se prononcer, et Benjamin Netanyahu, qui compte de nombreux alliés parmi les parlementaires républicains, a lancé des appels pour que ces derniers le rejettent. Pour sa part, la vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, a réaffirmé hier qu'Israël ne se résignait pas à l'accord, au lendemain du feu vert donné à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'Onu à l'accord nucléaire conclu entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil (États-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni), plus l'Allemagne.
(Source : AFP)
Qu'allâh yésstorre ces mollâhs Per(s)cés et fanatisés, de cez-hébreux encore plus fous et fanatisés !
15 h 21, le 23 juillet 2015