Rechercher
Rechercher

Économie - Services

Uber annonce la suspension d’UberPOP en France

Uber jette l'éponge : la société américaine de VTC a annoncé hier qu'elle suspendait en France son service controversé UberPOP, qui a valu à deux de ses dirigeants un renvoi en correctionnelle dans la foulée d'un mouvement de colère des taxis.
Le Premier ministre Manuel Valls a salué ce développement, « démonstration que la fermeté du gouvernement, dans ce domaine-là comme dans bien d'autres, a payé », a-t-il assuré.
« Uber a décidé de suspendre immédiatement UberPOP en France, dans l'attente de la décision que le Conseil constitutionnel doit rendre au sujet du service d'ici à fin septembre », a précisé l'entreprise dans un communiqué, soulignant que cette décision intervient « à la suite des actes de violence de ces deux dernières semaines ».
Une allusion aux manifestations de taxis, émaillées de violences, qui se sont déroulées la semaine dernière contre Uber, accusé de concurrence déloyale avec UberPOP dont les chauffeurs ne sont pas des professionnels du VTC (voitures de tourisme avec chauffeur) mais de simples particuliers.
Le communiqué d'Uber ne mentionne en revanche pas que la société américaine et deux de ses dirigeants ont été renvoyés cette semaine en correctionnelle, à cause justement d'UberPOP. Le directeur général pour la France, Thibaud Simphal, et le directeur pour l'Europe de l'Ouest, Pierre-Dimitri Gore-Coty, comparaîtront le 30 septembre notamment pour pratique commerciale trompeuse, complicité d'exercice illégal de la profession de taxi et traitement illégal de données informatiques.
Les services comme UberPOP sont visés par la loi Thévenoud du 1er octobre 2014, qui a renforcé les sanctions. Uber conteste ce texte encadrant l'activité des taxis et des VTC.
La maison mère américaine a déposé deux plaintes contre la France auprès de la Commission européenne afin d'obtenir l'annulation de cette loi. Elle a aussi obtenu la transmission au Conseil constitutionnel d'une question prioritaire de constitutionnalité relative à UberPOP, qui était utilisé selon elle par quelque 500 000 personnes de façon régulière dans l'Hexagone. « En septembre, le Conseil constitutionnel doit donner sa décision au sujet de la loi Thévenoud et de ses dispositions au sujet de services comme UberPOP ; en attendant, nous allons travailler très dur pour remettre nos partenaires sur la route, le plus vite possible et dans les meilleures conditions », affirme Uber. « UberPOP a été une source de revenus importante pour plus de 10 000 conducteurs », selon Uber qui a évoqué la possibilité d'en reconvertir certains en chauffeurs VTC. Cela nécessite une formation de 250 heures, une licence délivrée par les autorités et une voiture répondant à des normes strictes d'âge et de taille.
(Source : AFP)

Uber jette l'éponge : la société américaine de VTC a annoncé hier qu'elle suspendait en France son service controversé UberPOP, qui a valu à deux de ses dirigeants un renvoi en correctionnelle dans la foulée d'un mouvement de colère des taxis.Le Premier ministre Manuel Valls a salué ce développement, « démonstration que la fermeté du gouvernement, dans ce domaine-là...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut