Quelqu’un m’a dit...

Les 25 bougies de Mymouné

Posé au pied du mont Sannine, le petit village de Aïn el-Qabou a connu, dimanche dernier, le plus gros embouteillage de ces dernières années. Les 500 invités de Youmna et Issa Goraieb étaient venus célébrer les 25 ans de Mymouné et partager un déjeuner à faire tomber les foodistas les plus fanatiques et extrémistes de la gastronomie : le chef étoilé Michelin Greg Maalouf trônait derrière les fourneaux ! Ce n'était pas pour déplaire à l'ancien chef d'État Amine Gemayel (avec Joyce), entouré des deux anciens ministres Assaad Rizk et Adel Hamieh. Sous les parasols blancs et dans l'atmosphère embaumée du parfum des genêts et des gardénias qui décoraient les tables, les ambassadeurs d'Argentine Ricardo Larriera, du Mexique Jaime Garcia Armaral et de France Patrice Paoli abordaient un chapelet de sujets avec cheikh Michel el-Khoury, Didi Takla, le Pr Antoine Ghossein, Solange Gemayel, sans oublier Gaby et François Abi Saab, juste remis de son opération à cœur ouvert et qui a été accueilli par les Alleluia de Youmna...
Plus loin, sur l'une des terrasses du domaine, on a croisé Salah Honein (sans Astrid qui souffre du dos), Youmna Gemayel, accompagnée de son fiancé Roger Zakkar (mariage prévu le 20 de ce mois), Nabil et Sumi Hokayem, Odette Khoury, Zeina Karam, Georges et Aïda Cherfane. Présents également, Rita Sehnaoui, Raffi et Joumana Debbané, Médéa Azouri, Alia Mouzannar et Fadi Moghabghab, Carla et Dany Henoud, Patrick Baz et Sabine Kassouf, Nagi Morkos, Thérèse Saber, Maria Chakhtoura, Abdo Chakhtoura et Carla Yared... Attirés irrésistiblement par le nay et la tabbla, Fadi Geagea et le cardiologue Assaad Maalouf (en look reporter) étaient tout fiers d'improviser une dabké festive.
Toutefois, les guitares, la basse, la batterie et le saxophone n'ont pas tardé à leur voler la vedette. Patrice Paoli, Kamal Badaro, Omar Harb, Fouad Afra, Fouad et Issa Goraieb, et le Bongocero Fadi Moghabghab qui les a rejoints sur le devant de la scène ont distillé une pop rock qui s'est tour à tour colorée de blues, de folk, de soul ! Les invités étaient séduits ! Ils sont repartis emportant sous leur bras une sélection de produits à 100 % naturels Mymouné.
Cerise sur le gâteau : pour ce 25e anniversaire, les deux sœurs Youmna Goraieb et Leila Maalouf s'offrent un ex-banquier de la UBS-Hong Kong pour gérer la marque et la promouvoir vers l'exportation : Amine Goraieb. De retour au bercail, le fils de Youmna et de Issa a tout un programme dans ses bagages... Mymouné restera donc une fierté d'une génération à l'autre. Comme l'a écrit la critique et animatrice culinaire Julie Andrieu, grande amie de Mymouné, dans son message de félicitations : « 25 ans de ce qui est bien plus qu'une entreprise ; un bouquet de roses envoyées à la face de la guerre, un élan de solidarité, une chorale de femmes, une œuvre de transmission et, aujourd'hui, une success story familiale. On compte sur la nouvelle génération pour fêter les 50 ans ! »

Le visa, ce boulet !

On voit d'ici sa tête. S'apercevoir un mardi soir à l'aéroport de Beyrouth que son visa pour Londres avait expiré alors que, dans moins de 48 heures, sous sa houlette, le jury de Takreem se réunit dans la capitale britannique pour sélectionner les lauréats de l'année 2015, Ricardo Karam était dans tous ses états. Et malgré les efforts de toute la République, il lui a fallu mettre le cap sur le consulat de Amman puis jongler avec les heures et les connexions pour arriver on time à destination. Cela dit, depuis avril, son passeport vénézuélien ne l'autorise plus à accéder au territoire britannique !
Le soir, Ricardo et Youmna recevaient à dîner au Mandarin Oriental le jury de Takreem et 200 invités. Au lieu du discours officiel, le fondateur de Takreem a raconté les péripéties de son voyage à la reine Nour de Jordanie, le prince Mansour ben Nasser ben Abdelaziz, Lakhdar et Malika Brahimi, cheikha May al-Khalifa de Bahreïn, Raja Sidawi, Ahmad Haïkal, Chahida Ousseimi, Fadi et Dina Mehio, Peter et Hayat Palumbo... De nombreux résidents libanais à Londres étaient également de la partie, dont Ramez Sarkis, Lina Kalo, Farid et Lyn Issa el-Khoury, l'écrivain Raymond Khoury, Nadim Lahoud, Namir et Emma Younès, Samir et Marie-Christine Brikho, sans oublier nos golden boys : Rudy Sayegh, Naïm Aboujaoudé, Samir Assaf, etc. S'étaient joints à eux les amis venus de Beyrouth, notamment Jawad et Randa Boulos, Leila et Zahra Bsat, Diala el-Fil, Leilita Diab, Joe et Hala Saddi, Antoine et Carol Kareh, Maya Barbir, Wafa Saab, Charles Abou Adal accompagné de ses deux filles Laura et Yasmine... Concernant les noms des lauréats de Takreem, initiative destinée à récompenser les réalisations de personnalités ou organismes arabes dans différents domaines, aucune fuite n'a été enregistrée. Ils seront dévoilés le 14 novembre prochain à Dubaï, au cours d'une cérémonie de remise de prix et d'une série de festivités.
Le lendemain, entouré d'une quarantaine d'amis, Ricardo célébrait son anniversaire au restaurant The Magazine de la Serpentine Gallery.

Bain de foule aux thermes romains

Adulé au Liban, acclamé dans les salles du Moyen-Orient où chacune de ses représentations est un événement, la superstar libanaise Ragheb Alama rejoint Hublot et la famille des prestigieux ambassadeurs de la marque horlogère suisse, à l'instar du flamboyant pianiste chinois Lang Lang, du top model Bar Refaeli, du joueur de basket-ball Dwayne Wade et d'autres. L'annonce a été faite lors d'un déjeuner donné sur le site des thermes romains, au centre-ville, par Jean Tamer (et Joumana) et Marco Tedeschi, directeur créatif de Hublot et responsable des marchés du Moyen-Orient et d'Afrique. Alors que l'atmosphère était réchauffée par les chansons off qui flottaient dans l'air, le crooner est arrivé à bord d'une voiture aux vitres fumées, accompagné de plusieurs gardes du corps qui ont été totalement désarmés par la massive attack des 120 invités, et plus particulièrement de la gent féminine qui a dégainé illico leurs Smartphones pour prendre des photos. Il n'y en avait que pour lui... et pour son poignet qui exhibait un des modèles-phares de la marque Hublot : la Big Bang !

« Ceci n'est pas un tapis »

La formule de Magritte revisitée à la Hady Maktabi Gallery où une installation métallique représentant la fabrication d'un tapis en 3D a été réalisée à l'occasion de la Beirut Design Week. Posée dans la vitrine, elle illuminait l'avenue Charles Malek où s'étaient pressés les collectionneurs, notamment Janine Maamari, Achraf Makki, Hassan Ramadan, Hicham Ghandour, Naji Skaff et Fouad Ramadan. Dans les rangs de la foule, ce soir-là, la critique Hala Abdel Malak venue spécialement de New York à l'invitation de la directrice de la Beirut Design Week, Doreen Toutikian ; les architectes Fadia Chaker, Hassan Charafeddine et Rawiya Bekhazi qui ont décortiqué l'œuvre sous tous ses angles et applaudi le savoir-faire libanais. Présents également, le metteur en scène Roger Assaf, les stylistes Karen Karam et Ghina Arslan, la galeriste Souhair Nourallah (en sac Hermès customisé par le peintre syrien Boutros al-Maarri), Leila Bsat, Constantina Ghazzaoui, Yasmine Agha, Mary Cochrane, ainsi que la Jenny Craig libanaise, fondatrice des Diet Centers, Sawsan Wazzan, qui n'a pas résisté aux cookies que Cocoa & Co a déclinés en forme de kilim. Entre-temps, un fabuleux tapis persan datant de 1800, ayant appartenu au chah d'Iran, est décroché discrètement... Il a été acheté par le propriétaire d'un des rares palaces de la période ottomane encore debout à Beyrouth. Un miracle !

ditavonbliss@hotmail.com