Présidentielle : Mon but n'est pas d'amender la Constitution, déclare Aoun

Le leader du Courant patriotique libre (CPL), le général Michel Aoun a expliqué mardi soir au cours d'un entretien télévisé que l'initiative en quatre points qu'il a proposée "s'adresse au peuple libanais afin qu'il puisse exprimer son opinion". "Elle n'a pas pour but d'amender la Constitution", a-t-il assuré.

Plus tôt dans la journée, avant de recevoir une délégation de députés membres de la coalition du 14 Mars à Bkerké, le patriarche Raï avait appelé les responsables "à se mettre d'accord sur un règlement démocratique fondé sur les dispositions claires de la Constitution en matière d'élection du président".

Le chef du CPL avait proposé il y a plus d'une dizaine de jours quatre solutions afin de mettre un terme à la vacance à la présidence de la République qui dure depuis le 25 mai 2014, notamment l'élection du chef de l'État au suffrage universel, les chrétiens étant appelés à voter au premier tour, ou l'organisation d'un référendum pour départager les candidats en lice.

"Je crois ne pas avoir réussi à me présenter comme un candidat de compromis parce qu'il n'y avait pas de bonnes intentions de la part de certains", a expliqué Michel Aoun, ajoutant que "l'ancien Premier ministre Saad Hariri pensait pouvoir changer son positionnement".