Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun a proposé vendredi quatre solutions afin de mettre un terme à la vacance de la présidence de la République qui dure depuis le 25 mai 2014.
"On veut qu'un Parlement illégitime élise un chef de l’État. Qui oserait, dans un système démocratique, jeter aux ordures la volonté populaire ?, s'est interrogé le leader maronite, lors d'une conférence de presse à Rabieh. Ceux qui ont à maintes reprises violé la Constitution n'hésitent pas toutefois à nous critiquer".
M. Aoun a par la suite proposé une série de mesure qu'il présente comme étant des "solutions" au dossier de la présidence. "La première solution consisterait à adopter un suffrage présidentiel direct en deux temps (les électeurs chrétiens seraient appelés à voter en premier, et le reste de la population se prononcerait sur le nom des deux candidats arrivés en tête, ndlr). La deuxième solution prévoirait un référendum populaire pour désigner le chef de l’État. La troisième serait "une élection au niveau des instances chrétiennes les plus représentatives". La quatrième, enfin, serait dans la tenue d'un scrutin législatif avant la présidentielle, et ce sur base d'une nouvelle loi électorale de sorte à assurer l'égalité entre les composantes libanaises".
M. Aoun a expliqué qu'il remettait en question le travail du gouvernement en ce moment, tout en présentant "des solutions concrètes". "Le monde peut m'écraser, mais il n'aura pas ma signature", a-t-il ainsi répété.
"On veut qu'un Parlement illégitime élise un chef de l’État. Qui oserait, dans un système démocratique, jeter aux ordures la volonté populaire ?, s'est interrogé le leader maronite, lors...
Les plus commentés
Le professeur en pédiatrie Robert Sacy emporté par une crise cardiaque
La comédienne Shaden Fakih accusée de « blasphème » par Dar el-Fatwa
L’Eurovision, outil de « soft-power » préféré d'Israël ?