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Moyen Orient et Monde

Brèves

Japon
Une marée humaine s'oppose à la relocalisation d'une base militaire US à Okinawa
Des milliers de manifestants ont formé une chaîne humaine, hier, à Tokyo pour protester contre le projet de construction d'une nouvelle base militaire américaine sur l'archipel méridional d'Okinawa.
Les manifestants, environ 15 000 d'après les organisateurs, ont encerclé le Parlement en brandissant des pancartes hostiles au projet. « Non à Henoko » pouvait-on y lire. Le projet prévoit de transférer la base aérienne américaine de Futenma à Henoko, dans le nord-est de l'archipel. Située dans la ville de Ginowan, la base de Futenma doit être déplacée vers une région littorale moins peuplée, mais les habitants d'Okinawa n'en veulent plus du tout sur leur territoire. « Nous devons mettre un coup d'arrêt à cette construction », a déclaré un manifestant de 66 ans, Akemi Kitajima. Archipel occupé par les Américains après-guerre et rétrocédé au Japon en 1972, Okinawa héberge plus de la moitié des 47 000 GI's stationnés au Japon, une cohabitation forcée qui est mal vécue par la population locale.

Éthiopie
Deux scrutins joués d'avance
Les Éthiopiens ont voté, hier, dans le calme pour des élections législatives et régionales qui devraient reconduire le Premier ministre Hailemariam Desalegn et dont la seule inconnue est l'ampleur de la victoire de la coalition au pouvoir depuis 1991. Des radios locales ont évoqué une participation à la mi-journée de 50 %, sans préciser la source de ce chiffre. Dans certains bureaux, trois observateurs, membres de différents partis politiques, surveillaient les opérations de vote et expliquaient le processus. Dans la plupart, seuls des observateurs de l'EPRDF, la coalition au pouvoir, étaient présents. Ces élections, pour lesquelles 36,8 millions d'électeurs sont inscrits, visent à élire les 547 députés de la Chambre des représentants du peuple et les membres des assemblées. Le Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF), qui domine sans partage depuis un quart de siècle le pays et ses 94 millions d'habitants, est assuré de l'emporter. En 2010, il avait obtenu 545 des 547 sièges.

Mexique
Une opération musclée des forces de sécurité en question
Le lourd bilan d'une opération des forces de sécurité mexicaines, lors de laquelle ont été tués 42 narcotrafiquants présumés et un policier, suscite chez les experts des interrogations sur le déroulement des faits. Selon le commissaire national à la Sécurité, Monte Alejandro Rubido, l'affrontement de vendredi qui a eu lieu à Tanhuato, dans l'État du Michoacan (Ouest), a débuté lorsque des militaires ont essuyé des tirs en provenance d'un ranch qu'ils s'apprêtaient à perquisitionner. Pour lui, les autorités ont pu éviter des pertes plus nombreuses dans leurs rangs « grâce à l'entraînement et à l'équipement des forces fédérales ». « C'était un combat très déséquilibré. Un combat où il y a 42 morts d'un côté et un seul de l'autre, ce n'est pas un combat », a déclaré à l'AFP Raul Benitez Manaut, expert des questions sécuritaires à l'Université nationale autonome du Mexique (Unam). Pour sa part Alejandro Hope, ancien agent des services de renseignements mexicains, estime que « beaucoup de détails manquent. Nous ne savons pas combien de policiers et de militaires ont participé à l'opération. Nous ne savons pas si l'hélicoptère (utilisé dans l'opération) était armé ». « De nombreux doutes subsistent », ajoute-t-il, estimant que « le nombre d'armes saisies ne correspond pas au nombre de morts et de personnes arrêtées ».

Russie
Poutine promulgue une loi pour interdire les ONG étrangères « indésirables »
Le président russe Vladimir Poutine a promulgué samedi une loi, dénoncée par les défenseurs des droits de l'homme, qui permet aux autorités d'interdire les organisations étrangères installées en Russie considérées comme « indésirables » par l'État. Le texte, voté par les deux chambres du Parlement et promulgué en moins d'une semaine, « prévoit que l'activité d'une organisation non gouvernementale étrangère ou internationale, représentant une menace pour les fondements constitutionnels de la Fédération de Russie, la capacité de défense du pays ou la sécurité du gouvernement, puisse être reconnue indésirable », a rappelé le Kremlin dans un communiqué. Elle donne aux autorités la possibilité d'interdire les ONG étrangères concernées et de poursuivre leurs employés, qui risqueront jusqu'à six ans de prison ou pourront se voir interdire d'entrée sur le territoire russe. Elle permet aussi de bloquer les comptes bancaires des structures visées ainsi que leur accès aux médias, tandis que les organisations russes recevant des fonds d'organisations jugées indésirables devront « rendre compte » de leurs actes.

États-Unis
Le Sénat rejette la réforme limitant les pouvoirs de la NSA
Le Sénat américain a rejeté samedi un projet de réforme soutenu par le président Barack Obama visant à limiter la capacité de l'Agence nationale de sécurité (NSA) à collecter des données aux États-Unis, suite au scandale suscité par les révélations d'Edward Snowden. Mais la chambre haute du Congrès a refusé dans le même temps de prolonger ce programme de surveillance, qui expirera le 1er juin si le Congrès n'agit pas d'ici là. Il a manqué trois voix aux 60 nécessaires pour que la réforme puisse être adoptée par le Sénat, qui n'a pas non plus réussi à prolonger de deux mois le programme. Désormais en congé pour une semaine, les sénateurs pourraient toutefois revenir en session un jour plus tôt, le 31 mai, pour tenter d'éviter que le texte n'expire le 1er juin, a suggéré le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell. La Maison- Blanche avait mis en garde vendredi contre une expiration de la loi le 1er juin. « Il n'y a pas de plan B », avait souligné le porte-parole de l'exécutif américain, Josh Earnest. « Le Congrès doit légiférer sur ces (programmes) qui sont cruciaux pour garantir la sécurité des Américains et protéger leurs libertés civiques de base. »

Pourparlers
Rencontre officieuse des dirigeants chypriotes grec et turc
Les dirigeants chypriote-grec Nicos Anastasiades et chypriote-turc Mustafa Akinci se sont rencontrés samedi de façon informelle dans la vieille ville de Nicosie, huit jours après la reprise des pourparlers visant à parvenir à une réunification de l'île divisée depuis 1974. Les deux hommes se sont retrouvés au check-point piétonnier de Nicosie, dernière capitale d'Europe à être divisée. Ils ont d'abord pris un café pendant 45 minutes dans la partie de la ville contrôlée par la République turque de Chypre du Nord (RTCN), puis un deuxième dans la partie sous l'autorité de la république de Chypre. « Je veux envoyer un message très fort (...), nous devons travailler sans relâche pour parvenir à une solution pacifique le plus tôt possible », a déclaré M. Anastasiades. « Nous y sommes condamnés par l'histoire et c'est notre devoir », a-t-il ajouté. « Je crois qu'aujourd'hui est un jour important pour Chypre. Nous aimerions beaucoup transmettre un message d'espoir parce qu'après tant de déceptions, nous avons besoin d'espoir », a déclaré pour sa part M. Akinci, nouvellement élu à la tête de la RTCN, reconnue seulement par Ankara.

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