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Israël: l'augmentation du nombre de ministres validée par la justice

La Cour suprême israélienne a validé lundi la décision du gouvernement de Benjamin Netanyahu d'augmenter le nombre de ministres, permettant ainsi l'examen de ce texte controversé par le Parlement.

Le parti d'opposition centriste Yesh Atid avait saisi dimanche la Cour suprême contre ce texte amendant une loi limitant à 18 le nombre de ministres, en le jugeant anticonstitutionnel.

Mais la Cour a indiqué avoir "rejeté la demande de Yesh Atid".

La loi limitant à 18 ministres, votée en 2014 afin de réduire les dépenses publique, devait être appliquée pour la première fois à l'issue de législatives de mars. Mais, M. Netanyahu se trouvant dans l'impossibilité de nommer autant de ministres du Likoud que souhaité, le gouvernement sortant l'a amendé pour enlever toute limitation de taille au gouvernement.

Cette mesure est destinée, selon les commentateurs, à éviter une fronde parmi les caciques du Likoud, alors que M. Netanyahu a dû faire des concessions aux partis ultra-orthodoxes (le Shass, la Liste Unifiée de la Thora), de centre droit (Koulanou) et nationaliste religieux (le Foyer Juif) pour arracher leur soutien à sa coalition gouvernementale. Il leur a offert plus de portefeuilles que prévu si bien que le nombre de ministères disponibles pour le Likoud s'est réduit comme peau de chagrin.

Faire voter ce texte par le Parlement sera le premier test pour M. Netanyahu, qui ne dispose que d'une majorité de 61 sièges sur 120, ce qui le met à la merci de la moindre défection.

Lors d'une rencontre avec les élus de son parti, le Premier ministre a reconnu que distribuer les portefeuilles ministériels n'était pas "chose simple".

"Je dois distribuer les portefeuilles ministériels dans les jours qui viennent et ce n'est pas chose simple", a-t-il déclaré.

"Nous avons plus de ministères que dans le gouvernement précédent et ce, malgré le fait que celui-ci soit plus restreint", a ajouté M. Netanyahu.

Évoquant la possibilité de faire entrer dans la coalition gouvernementale d'autres formations politiques, M. Netanyahu a déclaré vouloir "agrandir le gouvernement".

"Nos défis sont énormes et nous avons besoin d'un accord national massif et optimal pour les relever", a-t-il martelé.

Selon le quotidien Yediot Aharonot, "la coalition et l'opposition se préparent à une épuisante bataille politique".

Le texte doit être adopté en procédure d'urgence en trois lectures par le Parlement d'ici mercredi, date à laquelle le gouvernement devrait être investi.

Mais ses opposants ont promis de faire de l'obstruction parlementaire pour retarder au maximum son vote. "J'espère (que votre reporter) a amené un sac de couchage", a lancé lundi le député de l'Union sioniste (centre gauche), Itzik Shmuli, sur la radio militaire israélienne.

Le président du Parlement, Yuli Edelstein, a indiqué à la même radio que "l'opposition se verra accorder du temps pour débattre". Il a néanmoins précisé qu'elle ne disposerait pas d'un temps illimité car "nous devons former un gouvernement".

La Cour suprême israélienne a validé lundi la décision du gouvernement de Benjamin Netanyahu d'augmenter le nombre de ministres, permettant ainsi l'examen de ce texte controversé par le Parlement.Le parti d'opposition centriste Yesh Atid avait saisi dimanche la Cour suprême contre ce texte amendant une loi limitant à 18 le nombre de ministres, en le jugeant anticonstitutionnel.Mais la Cour...