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Moyen Orient et Monde

Plus que jamais, la Syrie a besoin de l’aide de l’Iran

Malgré leurs nombreuses divergences, les experts sur la Syrie s'accordent, quasi unanimement, sur un point : sans l'aide de Téhéran, le régime de Damas serait probablement tombé. En Syrie, l'Iran dépenserait un à deux milliards par mois, sans compter les pasdaran présents sur le terrain pour encadrer les milices, et l'aide apportée au Hezbollah. Jusqu'alors, les autorités iraniennes n'ont jamais explicitement confirmé leur présence sur le terrain, même si les journaux iraniens ou pro-iraniens l'ont, de leur côté, plusieurs fois évoquée, en justifiant l'intervention d'une part par la volonté de protéger les lieux saints chiites, et d'autre part comme le prolongement naturel du combat contre Israël.
Pour sa part, interrogé par David Pujadas au 20h de France 2, le président syrien Bachar el-Assad avait déclaré avoir invité le Hezbollah en Syrie, mais pas les Iraniens. Dans ce contexte, le fait que Damas demande directement à Téhéran d'augmenter son aide militaire est assez significatif. Ce changement de discours devrait probablement s'expliquer par l'offensive des rebelles a priori coordonnée par l'Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar, dans le nord de la Syrie. Acculé, le régime a assurément besoin de l'aide iranienne s'il veut éviter que les rebelles s'emparent du port de Lattaquié, ville éminemment stratégique. Cette demande doit donc être remise dans un contexte général, où l'ingérence des puissances sunnites rend indirectement l'ingérence iranienne plus acceptable, sous couvert de lutte contre le terrorisme.
Le destin de Bachar el-Assad est plus que jamais lié au bon vouloir de Téhéran.

Malgré leurs nombreuses divergences, les experts sur la Syrie s'accordent, quasi unanimement, sur un point : sans l'aide de Téhéran, le régime de Damas serait probablement tombé. En Syrie, l'Iran dépenserait un à deux milliards par mois, sans compter les pasdaran présents sur le terrain pour encadrer les milices, et l'aide apportée au Hezbollah. Jusqu'alors, les autorités iraniennes...

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