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Libye: des détenus admettent avoir tué 7 journalistes, dont 2 tunisiens

Le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale a annoncé mercredi soir que des détenus avaient admis leur responsabilité dans le meurtre de cinq journalistes d'une équipe de télévision locale et de deux journalistes tunisiens, dont le groupe Etat islamique (EI) avait revendiqué l'exécution.

Cinq détenus, dont deux Libyens et trois Egyptiens, "ont admis leur responsabilité dans le meurtre de l'équipe de la chaîne Barqa" composée de quatre Libyens et un caméraman égyptien, a indiqué le gouvernement dans un communiqué sur sa page Facebook. Ces détenus ont également reconnu au cours de l'enquête leur responsabilité dans "le meurtre de deux journalistes tunisiens en Libye", ajoute le texte.
Mais, selon le communiqué, les services de sécurité n'ont jusque-là pas réussi à parvenir à l'endroit où se trouvent les corps en raison de la difficulté d'accès, les victimes ayant été enterrées en banlieue de la ville de Derna (est), contrôlée par des groupes extrémistes dont l'EI.

L'équipe de la chaîne Barqa est portée disparue depuis près de huit mois, alors que l'EI avait annoncé le 8 janvier le meurtre des deux journalistes tunisiens Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari. Sofiène Chourabi, un blogueur et journaliste très actif lors de la révolution tunisienne de janvier 2011, et le photographe Nadhir Ktari avaient été détenus une première fois le 3 septembre dans l'est de la Libye et libérés quelques jours plus tard. Ils auraient ensuite été détenus une nouvelle fois par un groupe armé et disparu dans la région d'Ajdabiya (est de la Libye) le 8 septembre.

En février dernier, l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) basée à New York avait dénoncé le fait que les journalistes libyens sont la cible de groupes armés qui les menacent, les attaquent et parfois les tuent en toute impunité, forçant des dizaines d'entre eux à fuir à l'étranger.
La Libye, plongée dans le chaos et dirigée par deux gouvernements et parlements rivaux, est livrée aux milices depuis le renversement de Mouammar Kadhafi au terme de huit mois de soulèvement en 2011.

Le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale a annoncé mercredi soir que des détenus avaient admis leur responsabilité dans le meurtre de cinq journalistes d'une équipe de télévision locale et de deux journalistes tunisiens, dont le groupe Etat islamique (EI) avait revendiqué l'exécution.
Cinq détenus, dont deux Libyens et trois Egyptiens, "ont admis leur...