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Moyen Orient et Monde - Syrie

Le régime Assad accusé d’avoir recours au chlore dans la guerre

Un réfugié syrien à Istanbul. Bulent Kilic/AFP

L'organisation des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a accusé hier le régime en Syrie d'avoir utilisé en mars des barils remplis de chlore sur des civils dans des secteurs rebelles, ce qu'a démenti un responsable syrien.
Le directeur adjoint pour le Moyen-Orient de HRW, Nadim Houry, a affirmé que six attaques dans lesquelles l'armée a utilisé du chlore comme arme chimique se sont produites entre le 16 et le 31 mars contre des secteurs rebelles de la province d'Idleb (Nord-Ouest). L'une d'elles a causé la mort de six personnes, des membres d'une même famille dont trois enfants, à Sermine. Il a exigé que « le Conseil de sécurité de l'Onu et les signataires de la Convention sur les armes chimiques répondent avec force à ce qui représente une violation du traité » signé par la Syrie. « Le gouvernement syrien semble se ficher une nouvelle fois du Conseil de sécurité et du droit international, et le Conseil ne doit pas prendre son temps pour intervenir et presser le gouvernement de cesser » l'usage de ces armes, a insisté Nadim Houry.
Un haut responsable de la sécurité syrienne à Damas a qualifié ces affirmations de « mensonges » que les rebelles avancent « pour expliquer leurs échecs à leurs bailleurs de fonds ».
En outre, selon le Vatican, des responsables chrétiens d'Alep ont lancé un appel pour que leur ville ne soit plus « le laboratoire d'armes dévastatrices » et ont dénoncé un siège qui réduit ses habitants à des « semblants d'êtres humains ».

Yarmouk
Ailleurs dans le pays ravagé par plus de quatre ans de guerre, les jihadistes du groupe État islamique (EI) ont perdu du terrain dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk à Damas, où les conditions humanitaires restent « catastrophiques », selon l'Onu. « Nous n'avons plus vu un seul membre de Daech (acronyme en arabe de l'EI) depuis trois jours », a dit un habitant. Un chef d'une faction palestinienne a confirmé le retrait des jihadistes et fait état de « combats par intermittence ».
De son côté, le Pentagone a affirmé que l'EI a « maintenu son influence globale » en Syrie, en gagnant dans les environs de Damas ou de Homs, malgré les frappes contre ses positions menées par la coalition dirigée par les États-Unis.

De Mistura
Et alors qu'aucune solution politique n'est en vue pour résoudre le conflit, le médiateur de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, va entamer en mai à Genève « des consultations séparées avec les parties prenantes syriennes ainsi que les acteurs régionaux et internationaux afin d'entendre leurs points de vue », a indiqué un porte-parole de l'Onu à Genève. Il doit auparavant être entendu le 24 avril par le Conseil de sécurité de l'Onu. Malgré la poursuite sans répit des combats, M. de Mistura n'a pas renoncé à son projet de trêve à Alep (Nord) même s'il semble difficile à mettre en place, a affirmé à Damas son adjoint Ramzy Ezzeldin Ramzy. L'Onu espère ensuite étendre cette trêve à d'autres zones et encourager ainsi un règlement politique du conflit qui a fait plus de 215 000 morts depuis mars 2011 et poussé à la fuite plus de la moitié de la population.
(Sources : agences)

L'organisation des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a accusé hier le régime en Syrie d'avoir utilisé en mars des barils remplis de chlore sur des civils dans des secteurs rebelles, ce qu'a démenti un responsable syrien.Le directeur adjoint pour le Moyen-Orient de HRW, Nadim Houry, a affirmé que six attaques dans lesquelles l'armée a utilisé du chlore comme arme...

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