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Sport

Ligue des champions : pour le Paris SG, ce serait plus qu’un exploit

Après son exploit contre Chelsea en 8es de finale de la Ligue des champions, le Paris SG doit pour atteindre enfin le dernier carré en réaliser un autre, plus grand encore, dès le quart de finale aller ce soir à 21h45 (heure de Beyrouth) face à Barcelone et ses génies du jeu.
L'affiche a beau être récurrente depuis deux ans (quart de finale déjà en 2013 et double confrontation en poule cette saison), elle reste une superbe promesse de jeu et de spectacle avec quelques-uns des plus beaux joueurs actuels réunis au Parc des Princes.
À cet égard, l'absence de quatre pièces maîtresses du PSG (Ibrahimovic et Verratti suspendus, David Luiz et Thiago Motta blessés) est un crève-cœur, mais c'est surtout un très gros coup dur pour l'entraîneur parisien Laurent Blanc.
Faire sans Ibrahimovic, c'est faire sans un attaquant qui reste sur 10 buts en cinq matches avec le PSG. Faire sans Verratti et Motta, c'est se lancer sans ses deux meilleurs techniciens du milieu dans une bataille pour la possession de balle contre le trio Rakitic-Busquets-Iniesta.
Et faire sans David Luiz, cela signifie placer Gregory Van der Wiel, maillon faible de la défense parisienne, face au virtuose Neymar.
De toute façon, le PSG doit intégrer l'idée qu'il encaissera probablement des buts. Peut-il en être autrement quand on affronte Messi, auteur cette saison avec les blaugrana de 44 buts et 22 passes décisives en 44 matches ? Et quand ledit Messi est accompagné de Neymar et Suarez ?
L'entraîneur Laurent Blanc a lui aussi répété qu'il faudrait « bien défendre » pour éviter d'encaisser les buts à domicile qui ont contribué aux éliminations parisiennes à ce même stade de la compétition en 2013 et 2014.
En renversant Chelsea et les circonstances contraires, l'équipe de la capitale a tout de même montré au tour précédent qu'elle était capable de se surpasser et de faire tomber un grand d'Europe. Cette fois, il s'agit d'un échelon encore au-dessus et d'un géant du football européen. Mais Paris aura quelques arguments.

Le retour du Monstre
D'abord, malgré l'enchaînement des matches et un calendrier sans pitié, Paris marche très fort. En une petite semaine, Thiago Silva et ses équipiers ont enchaîné trois démonstrations de force contre Marseille (3-2), Saint-Étienne (4-1) et Bastia (4-0).
Bien sûr, aucune de ces équipes n'a la moitié du talent offensif du Barça, mais la manière avec laquelle les Parisiens ont imposé leur domination sur la scène nationale a été impressionnante.
Ensuite, les dernières confrontations avec le grand club catalan sont plutôt porteuses d'espoir pour le PSG. Seul le dernier match de poule cette saison au Camp Nou (défaite 3-1) peut sembler un peu inquiétant, mais Paris avait réussi une bonne première période et l'équipe actuelle n'a de toute façon plus grand-chose à voir avec celle, lunatique et hésitante, du mois de décembre.
Thiago Silva est redevenu « O Monstro » et voudra le montrer à Neymar, cet « ami » qui lui a pris le brassard de capitaine en Seleçao. Cavani, qui remplacera « Ibra » en pointe, arrivera en confiance après son doublé contre Bastia et a de solides statistiques en Ligue des champions cette saison (six buts en huit matches).
Derrière l'Uruguayen, Paris comptera aussi beaucoup sur Pastore, en pleine forme actuellement, au point qu'Éric Cantona l'a intronisé « meilleur joueur du monde ».
Cela doit sans doute faire sourire à Barcelone et à Madrid. Mais le PSG a deux matches pour montrer à l'Europe combien il faut le prendre au sérieux.

(Source : AFP)

Les résultats d'hier
Athletico Madrid (Esp)-Real Madrid (Esp) : 0-0.
Juventus (Ita)-Monaco (Fra) : 1-0.

Après son exploit contre Chelsea en 8es de finale de la Ligue des champions, le Paris SG doit pour atteindre enfin le dernier carré en réaliser un autre, plus grand encore, dès le quart de finale aller ce soir à 21h45 (heure de Beyrouth) face à Barcelone et ses génies du jeu.L'affiche a beau être récurrente depuis deux ans (quart de finale déjà en 2013 et double confrontation en poule...
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