La justice égyptienne a confirmé mardi la peine de sept ans de prison infligée à Hazem Abou Ismaïl, figure islamiste salafiste condamné en première instance pour avoir caché la nationalité étrangère de sa mère en présentant sa candidature à la présidentielle 2012.
Selon la loi électorale, un candidat à la présidence doit être uniquement de nationalité égyptienne ainsi que ses parents.
La candidature de M. Abou Ismaïl à la présidentielle 2012 avait été rejetée après qu'il fut révélé que sa mère portait la nationalité américaine. Le scrutin avait été remporté par Mohamed Morsi, un dirigeant des Frères musulmans.
Mardi, la Cour de cassation a confirmé le verdict prononcé en première instance en avril 2014, selon un responsable judiciaire. Le condamné a ainsi épuisé tous les recours en appel.
M. Abou Ismaïl avait été arrêté après la destitution et l'arrestation de M. Morsi par l'armée en juillet 2013, qu'il avait dénoncées.
M. Morsi, premier président d'Egypte à avoir été démocratiquement élu, a été destitué après que plusieurs millions de manifestants eurent réclamé son départ après un an au pouvoir.
Depuis sa destitution par l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi, ses partisans sont la cible d'une répression sanglante, et les autorités sont accusées d'instrumentaliser la justice dans leur lutte contre les islamistes.
Dernières Infos
Egypte: prison confirmée pour un ex-candidat présidentiel
AFP / le 14 avril 2015 à 18h43
La justice égyptienne a confirmé mardi la peine de sept ans de prison infligée à Hazem Abou Ismaïl, figure islamiste salafiste condamné en première instance pour avoir caché la nationalité étrangère de sa mère en présentant sa candidature à la présidentielle 2012.Selon la loi électorale, un candidat à la présidence doit être uniquement de nationalité égyptienne ainsi que ses...
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent-ils la paix ?
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat