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Nasrallah : L'assassinat de Hariri a été exploité pour accuser la Syrie et la contraindre de se retirer du Liban

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a estimé lundi dans une interview à la chaîne al-Ikhbariya que le conflit dans la région est un conflit politique et non confessionnel. Il a accusé certaines parties d'utiliser la religion pour attiser ce conflit.

Le chef du Hezbollah a en outre indiqué que la guerre contre la Syrie a échoué et n'a pas réalisé son véritable objectif qui est celui de contrôler le pays. "Au début du conflit, le président Bachar el-Assad était prêt à engager des réformes mais ils ont mené le pays vers un conflit armé", a-t-il ajouté. Et de poursuivre : "El-Qaëda est venue en Syrie pour en prendre le contrôle puis celui de toute la région, dont le Yémen".

"L'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005 a été exploité pour accuser la Syrie et la contraindre de se retirer du Liban. Mais la Syrie n'a pas abdiqué", a poursuivi Hassan Nasrallah. Selon lui, c'est la Syrie qui était visée par la guerre israélienne contre le Liban en 2006.

"L'ampleur de la bataille qui a été préparée pour la Syrie était énorme et nous étions conscients qu'elle allait être longue et dure, a poursuivi le chef du parti chiite. Nous n'avons pas demandé le soutien de nos alliés pour intervenir en Syrie et nous ne leur avons pas imposé notre décision".  Il a signalé que les pertes subies par son parti lors de cette guerre étaient prévues bien qu'elles soient exagérées dans les médias.

Pour Hassan Nasrallah, la distanciation est "un gros mensonge", évoquant dans ce contexte les armes envoyés en Syrie à bord de navires, à partir du port de Tripoli, au Liban-nord. "Nous avons dès le début annoncé que nous irons en Syrie pour la défendre et défendre le Liban", a ajouté le chef du Hezbollah. Selon lui, la question en Syrie n'est pas une question de régime. "Perdre la Syrie serait perdre le Liban et la cause palestinienne", a-t-il indiqué.

Et de demander : "Si el-Qaëda prend le contrôle de la Syrie, quel serait le sort du Liban, de la Jordanie, de l'Irak et des pays du Golfe ?" Selon lui, "les pays frappés par le terrorisme n'ont d'autre choix que de combattre".

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a estimé lundi dans une interview à la chaîne al-Ikhbariya que le conflit dans la région est un conflit politique et non confessionnel. Il a accusé certaines parties d'utiliser la religion pour attiser ce conflit.
Le chef du Hezbollah a en outre indiqué que la guerre contre la Syrie a échoué et n'a pas réalisé son véritable...