Natacha Mohbat prenant son départ aux championnats du monde de cet hiver à Vail/Beaver Creek, aux États-Unis.
Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
J'ai fait mes études scolaires au Collège Notre-Dame de Jamhour. Actuellement, je poursuis mes études universitaires aux États-Unis, plus précisément à l'Université de Syracuse, à New York, où je suis inscrite en psychologie. J'ai commencé à skier à l'âge de 4 ans. L'amour et la passion que mon père avait pour la montagne ont largement déteint sur moi, et je me suis très rapidement attachée à ce sport.
Avec quel club évoluez-vous actuellement et quel est votre rythme d'entraînement ?
J'ai rejoint le club de Faraya-Mzaar dès l'âge de 9 ans et j'y évolue encore. Depuis que je suis aux États-Unis, mon rythme d'entraînement a bien évidemment diminué. Par contre, à l'époque de mes exercices au club Faraya-Mzaar, nous nous entraînions un maximum de 45 jours par an, ce qui est peu comparé aux 250 jours de nos compétiteurs internationaux.
Avez-vous déjà participé à des compétitions internationales ?
J'ai participé à plusieurs compétitions internationales. À 12 ans, j'ai été qualifiée pour participer à Andorre (Borufa 2009), où j'ai été classée 5e, et à Roccaraso en Italie en 2012. J'ai également participé aux championnats du monde pour les juniors à Borovets (Bulgarie), en 2011, où j'ai été vice-championne. J'ai aussi participé au championnat du monde à Schladming en 2013. Toujours en 2013, j'ai été sacrée en slalom et slalom géant au FIS Trodos International Championship (Chypre). Enfin, cet hiver, j'ai participé aux championnats du monde à Vail/Beaver Creek, aux États-Unis.
Quels sont vos meilleurs résultats ?
J'ai été classée 1re en slalom et 2e en slalom géant aux championnats d'Asie en 2009. J'ai également été championne du Liban en slalom et en slalom géant en 2009, ainsi que championne du Liban en slalom géant en 2010, 2011 et 2013. En 2012, j'ai remporté le slalom et le slalom géant à l'occasion de la Course internationale FIS. Ma participation à toutes ces compétitions a certainement amené son lot de satisfactions, mais aussi de déceptions. Ainsi, je garde un souvenir amer des Jeux olympiques de Sotchi en 2014, où je n'ai pas pu participer à cause d'une blessure au genou. J'étais pourtant qualifiée...
