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Moyen Orient et Monde

Les félicitations du bout des lèvres de la Maison-Blanche...

La Maison-Blanche a salué hier du bout des lèvres la victoire de Benjamin Netanyahu aux législatives israéliennes, réaffirmant avec beaucoup de fermeté son soutien à une solution à deux États, israélien et palestinien, enterrée il y a quelques jours par le Premier ministre.
« Le président continue de penser qu'une solution à deux États est la meilleure façon de répondre aux tensions », a ainsi déclaré Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif américain, en précisant que Barack Obama n'avait pas appelé M. Netanyahu, mais que le secrétaire d'État John Kerry s'en était chargé. Les relations entre les deux dirigeants, notoirement tendues, se sont encore aggravées avec la venue à Washington début mars du Premier ministre israélien qui, devant le Congrès dominé par les républicains, a dénoncé avec virulence les négociations en cours avec l'Iran. D'ailleurs, les républicains américains ont été les premiers à féliciter le Premier ministre sortant de sa victoire aux législatives...
La Maison-Blanche a par ailleurs fait part de sa vive inquiétude face à certains discours sur le vote arabe tenus pendant la campagne, des propos « qui divisent » et visent à « marginaliser les citoyens arabes israéliens », a-t-elle déploré, soulignant au passage que la réélection de M. Netanyahu n'aurait « pas d'impact » sur les négociations sur le nucléaire iranien.
En Europe, les réactions ont été aussi peu enthousiastes, tous les principaux dirigeants insistant sur la nécessité de relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, au point mort depuis près d'un an, et cachant à peine leur scepticisme. L'Union européenne (UE) a ainsi félicité le Premier ministre israélien, tout en soulignant la nécessité d'une « relance du processus de paix ». Le Premier ministre britannique David Cameron a adopté une position similaire, adressant ses félicitations au vainqueur sur Twitter tout en laissant son porte-parole souligner qu'« il souhaite voir la paix, voir une solution à deux États ». Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a également appelé le prochain gouvernement à la « responsabilité » et réaffirmé son soutien à un État palestinien.
Du côté régional, le chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a qualifié hier de « propagande électorale » la promesse faite par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de ne pas autoriser la création d'un État palestinien s'il est réélu. Précisant que cela « ne définit pas les politiques du futur gouvernement israélien ». De son côté, l'Iran a minimisé hier la portée de la victoire électorale du Likoud, estimant que tous les partis israéliens étaient alliés contre le monde musulman.

La Maison-Blanche a salué hier du bout des lèvres la victoire de Benjamin Netanyahu aux législatives israéliennes, réaffirmant avec beaucoup de fermeté son soutien à une solution à deux États, israélien et palestinien, enterrée il y a quelques jours par le Premier ministre.« Le président continue de penser qu'une solution à deux États est la meilleure façon de...

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