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Yémen: attaque contre la résidence d'un haut gradé, un mort

Des miliciens chiites du mouvement des Houthis, au pouvoir à Sanaa, ont attaqué mardi la résidence d'un commandant de l'armée yéménite, tuant l'un de ses gardes du corps et arrêtant deux autres, a-t-on appris de source militaire.

Le général Mohamed Rajah Laboudha était absent de sa maison dans la capitale au moment de l'attaque, selon la même source.
Les assaillants "répliquaient à des tirs essuyés dimanche par un convoi du commandant en chef militaire des Houthis, Abou Ali al-Hakam", a-t-elle précisé.

Le général Laboudha dirige la 5e région militaire qui couvre la province stratégique de Hodeida, sur la mer Rouge, en partie contrôlée par les miliciens chiites depuis leur coup de force du 6 février contre le pouvoir central à Sanaa.

L'attaque est intervenue au lendemain du limogeage par les Houthis du commandant des forces de l'armée de l'air, le général Rached al-Jound, et de l'un de ses adjoints, le général Abdellatif al-Zouhairi, et leur remplacement par des officiers proches des nouveaux maîtres de Sanaa.

Leur limogeage a été annoncé par la commission de sécurité relevant de la milice chiite qui a indiqué dans un communiqué que les deux chefs militaires seraient interrogés pour leur refus d'obtempérer à des ordres émis par les Houthis.

Les Houtis ont en revanche levé lundi l'assignation à résidence, imposée il y a près de deux mois, au Premier ministre Khaled Bahah et à des membres de son gouvernement, poussés à la démission.

Le président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui avait lui aussi été obligé de démissionner, s'est installé à Aden (sud) après avoir réussi le 21 février à fuir Sanaa où il avait également été assigné à résidence par les Houthis.

Des miliciens chiites du mouvement des Houthis, au pouvoir à Sanaa, ont attaqué mardi la résidence d'un commandant de l'armée yéménite, tuant l'un de ses gardes du corps et arrêtant deux autres, a-t-on appris de source militaire.Le général Mohamed Rajah Laboudha était absent de sa maison dans la capitale au moment de l'attaque, selon la même source.Les assaillants "répliquaient à des...