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Économie - Liban - Agroalimentaire

Patchi ouvre une nouvelle usine de chocolat à Sibline

L'enseigne inaugure fin mars sa nouvelle unité de production. L'investissement de 15 millions de dollars doit permettre au groupe de produire cinq tonnes de chocolat par jour en moyenne.

Sur une surface de près de 10 000 m2, la nouvelle usine va permettre à Patchi de passer d’une production moyenne de deux tonnes par jour de chocolat à 5 tonnes par jour.

Depuis 1974, Nizar Choucair, fondateur du chocolatier et confiseur Patchi, a construit une marque internationale, présente dans 23 pays, qui emploie environ 7 000 salariés partout dans le monde. Elle est en passe aujourd'hui de franchir une nouvelle étape, avec l'ouverture d'une nouvelle usine de fabrication de chocolats fin mars, à Sibline, sur le site industriel du groupe. La marque dont l'appellation est une déformation du terme italien baci, qui signifie « baisers », et est aussi l'un des chocolats, à base de praline, les plus prisés d'Italie, prévoit de doubler sa production a minima. En 2009, le consultant international Wolf Olins estimait dans le Financial Times que Patchi figurait parmi les cinq marques en provenance des pays émergents en mesure de devenir un acteur mondial.
Sur une surface de près de 10 000 m2 (et six étages), la nouvelle unité de production va permettre au groupe de passer d'une fabrication moyenne de deux tonnes par jour de chocolats à cinq tonnes par jour. « Selon les périodes ou les niveaux de commandes, on pourra ainsi monter jusqu'à huit tonnes par jour », explique Bilal Basrawi, directeur général de la branche Patchi Industrie, qui regroupe l'ensemble des unités industrielles du groupe (chocolat, argenterie, packaging et décoration, cartes de vœux...).
En tout, cette nouvelle entité a nécessité un investissement de 15 millions de dollars (hors terrain). « Pour répondre aux exigences en matière de sécurité et d'hygiène liées à la fabrication de produits alimentaires, nous séparons aujourd'hui ce qui concerne la fabrication de chocolats des autres activités non alimentaires », poursuit le directeur général. Certifiée ISO 22 000, l'usine suivra de surcroît le système HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point), une méthode d'analyse, d'évaluation et de maîtrise des risques liés à la sécurité des aliments.

80 % à l'exportation
Le site emploie environ 450 salariés dont 180 pour la seule production de chocolats. Une centaine d'employés supplémentaires seront recrutés dans les prochains mois. Sibline fournit l'ensemble du marché libanais. « Au Liban, et d'une manière générale dans le monde arabe, le chocolat est un "gros" business », assure Bilal Basrawi sans cependant pouvoir préciser le périmètre financier de ce savoureux marché : « On en achète ou on en offre à n'importe quelles grandes occasions pour célébrer un mariage, le ramadan, une naissance, un anniversaire... ».
Mais le Liban est loin d'absorber toute la production : 80 % sont destinés à l'exportation. « Les pays du Golfe sont notre principal marché. Nous nous développons aussi en Asie : la marque est ainsi reconnue dans des pays où la diaspora libanaise est peu présente, aux Philippines ou en Malaisie par exemple. »
Le groupe Patchi, qui possède trois autres usines, de moindre importance, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et en Égypte, compte 165 magasins dans le monde, notamment à Londres et à Paris.

 

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