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Les violations des droits de l'Homme en Iran sont le fait d'"extrémistes" (proche de Rohani)

Un conseiller du président Hassan Rohani a reconnu que des violations des droits de l'Homme étaient perpétrées en Iran, soulignant qu'elles étaient commises par des éléments "extrémistes" au sein du régime mais que le pays en entier en payait le prix sur la scène internationale.

"Encore aujourd'hui, il y a beaucoup de cas de violations dans les prisons, les tribunaux et ailleurs, où on voit l'influence des éléments extrémistes, la République islamique devrait être capable de s'en débarrasser", a déclaré Ali Younessi, ex-ministre du Renseignement (2000-2005) et désormais conseiller de M. Rohani pour les minorités religieuses et ethniques.

L'Iran est régulièrement critiqué par l'Onu et les organisations internationales de défense des droits de l'Homme pour ses violations, notamment en matière judiciaire, envers les opposants politiques, journalistes et membres de la société civile. Téhéran récuse ces accusations, estimant qu'elles sont partiales et politiquement motivées.

"Il y a des extrémistes sur lesquels personne n'a le contrôle, et beaucoup d'entre eux ont infiltré les centres de pouvoir et agissent comme ils l'entendent, mais bien sûr c'est l'Iran qui est tenu responsable", a-t-il affirmé dans un entretien aux agences Isna et Irna, publié jeudi par plusieurs journaux.

Il a pris l'exemple de la photo-journaliste canadienne d'origine iranienne, Zahra Kazemi, morte le 10 juillet 2003 d'une hémorragie cérébrale consécutive à des coups reçus pendant sa détention. Sa mort avait sérieusement détérioré les relations diplomatiques entre Téhéran et Ottawa.
Les responsables de sa mort ont été punis mais "cet incident a été causé par une volonté personnelle dont la République paie encore le prix aujourd'hui", affirme M. Younessi.

Ces déclarations ont été dénoncés par le quotidien conservateur Javan. "Younessi à l'unisson avec Ahmed Shaheed et les anti-révolutionnaires", a titré le quotidien, en référence au rapporteur de l'ONU sur les droits de l'Homme en Iran.

Un conseiller du président Hassan Rohani a reconnu que des violations des droits de l'Homme étaient perpétrées en Iran, soulignant qu'elles étaient commises par des éléments "extrémistes" au sein du régime mais que le pays en entier en payait le prix sur la scène internationale."Encore aujourd'hui, il y a beaucoup de cas de violations dans les prisons, les tribunaux et ailleurs, où on...