Flashes du monde politique

Berry agacé par la crise gouvernementale
Le président de la Chambre, Nabih Berry, souhaite que le gouvernement reprenne ses réunions. Devant ses visiteurs, il n'a pas caché qu'il était agacé par la crise gouvernementale qui paralyse davantage le pays, selon lui. Cité par ses derniers, il a indiqué que celle-ci persiste et que la solution serait de se conformer à la Constitution.
M. Berry, qui s'exprimait devant ses visiteurs dans le cadre des audiences hebdomadaires du mercredi, à Aïn el-Tiné, s'est longuement étendu sur le dossier du pétrole, jugeant nécessaire d'accélérer la publication des décrets s'y rapportant pour que le Liban puisse tirer profit de ses ressources naturelles et barrer la voie aux tentatives israéliennes de les exploiter.
Par ailleurs, le président de la Chambre a convoqué les commissions parlementaires à une réunion conjointe le mardi 3 mars prochain, pour examiner huit propositions et projets de loi transmis au bureau de la Chambre, dont le projet de création d'un Comité de gestion des catastrophes.

Tweet de Geagea à Joumblatt
Twitter devient de plus en plus l'espace de prédilection des échanges politiques entre les différents leaders locaux. Le président des Forces libanaises, Samir Geagea, a en effet répondu hier par un tweet au chef du Rassemblement démocratique, Walid Joumblatt, qui avait attribué le blocage de l'élection présidentielle, dans un entretien paru dans le quotidien ach-Charq el-Awsat, a « des querelles byzantines ». « À mon ami le député Walid Joumblatt : ce qui obstrue l'élection présidentielle, ce n'est pas les querelles, mais le boycott par certains blocs parlementaires des séances électorales », a indiqué M. Geagea. Sur un autre plan, Samir Geagea a salué hier, toujours sur Twitter, la mémoire de Mgr Francis Baïssari, soulignant le réconfort que sa présence lui avait apporté lorsqu'il se trouvait en prison au ministère de la Défense.

Bassil en Équateur
Dans le cadre de sa tournée latino-américaine, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, est arrivé en Équateur où il a été accueilli au Club libanais par les membres de la diaspora libanaise qu'il a invités à participer à la Conférence des émigrés organisée en mai prochain par son département à Beyrouth.
Il s'est félicité de l'apport des Libanais de l'Équateur au développement de ce pays, jugeant nécessaire une amélioration des relations bilatérales, notamment au niveau économique et commercial.

Souhaid : Seule la légalité défend le Liban
Le coordinateur général du 14 Mars, l'ancien député Farès Souhaid, a mis l'accent hier sur le fait qu'il existe, sur la scène nationale, « un courant qui souhaite, sous le slogan de la préservation de la stabilité, pousser le Liban à rejoindre l'axe syro-iranien, établir une coopération entre l'armée libanaise et l'armée du régime syrien, et assurer l'élection de l'un d'entre eux à la présidence de la République ».
« Ce courant essaie de terroriser les Libanais, en affirmant qu'à la fonte des neiges, les combats vont commencer et une situation d'instabilité se mettre en place. Partant, sous le prétexte de la stabilité, le Liban officiel et populaire devrait rejoindre l'axe syro-iranien. Le camp du 14 Mars estime pour sa part que c'est la légalité libanaise seule qui défend le Liban face à Israël ou au terrorisme. Nul ne peut avoir la prétention de dire aux Libanais qu'il défend le Liban. Seule la légalité libanaise, en coordination avec la légalité arabe et internationale, est mandatée par les Libanais pour défendre la patrie », a indiqué hier M. Souhaid, à l'issue de la réunion hebdomadaire du secrétariat général du 14 Mars à Achrafieh.