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Yémen: le chef de la milice chiite met en garde contre une déstabilisation du pays

Le chef de la milice chiite, Abdel Malek al-Houthi, a mis en garde mardi ses adversaires "à l'intérieur et à l'extérieur" du Yémen contre toute tentative de déstabiliser le pays après la prise du pouvoir à Sanaa par ses partisans.

Les Houthis ont annoncé vendredi la dissolution du Parlement et l'installation de nouvelles instances dirigeantes, après avoir poussé fin janvier à la démission le président Abd Rabbo Mansour Hadi et le Premier ministre Khaled Bahah en s'emparant par la force de bâtiments officiels.

"L'intérêt de tous, à l'intérieur et à l'extérieur, est que le Yémen soit stable", a déclaré M. Houthi dans un discours télévisé, alors que l'Onu réunissait dans un hôtel de la capitale les formations politiques pour une sortie de crise.
"Ceux qui parient sur le chaos et veulent nuire à l'économie et à la sécurité du peuple se trompent", a-t-il ajouté, en les prévenant que "leurs intérêts en pâtiront".

Il a en outre tenté de rassurer les missions diplomatiques au moment où des informations non confirmées font état de l'intention de certaines ambassades de fermer en raison de l'insécurité au Yémen.
"Certains suscitent des craintes chez les missions diplomatiques pour que leurs employés fuient le pays", a-t-il dit, ajoutant que ces craintes étaient infondées. "La situation sécuritaire est très stable" à Sanaa, a-t-il assuré.

S'adressant à ses adversaires politiques, Abdel Malek al-Houthi a proposé "un partenariat" dans le cadre de "la déclaration constitutionnelle" par laquelle les miliciens chiites se sont emparés du pouvoir.
Il s'en est pris particulièrement au parti islamiste Al-Islah (sunnite), l'un des farouches opposants aux miliciens chiites, les appelant à renoncer à leur idéologique "qui exclut les autres" et à accepter de s'impliquer dans "un partenariat équitable" pour diriger le pays.

Le chef de la milice d'Ansaruallah, qui s'exprimait à la veille du 4e anniversaire du début du soulèvement qui avait conduit en février 2012 au départ de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, a appelé ses partisans à sortir "massivement" mercredi à Sanaa pour célébrer cet événement.

Le chef de la milice chiite, Abdel Malek al-Houthi, a mis en garde mardi ses adversaires "à l'intérieur et à l'extérieur" du Yémen contre toute tentative de déstabiliser le pays après la prise du pouvoir à Sanaa par ses partisans.Les Houthis ont annoncé vendredi la dissolution du Parlement et l'installation de nouvelles instances dirigeantes, après avoir poussé fin janvier à la...