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Nigeria: le chef de la commission électorale évoque de "nouveaux développements"

Le chef de la commission électorale du Nigeria a fait état samedi de "nouveaux développements" sur la tenue des élections présidentielle et parlementaires prévues le 14 février, à l'ouverture d'une réunion à huis clos à Abuja.

Officiellement, la réunion doit permettre à la Commission électorale nationale indépendante (INEC) de faire le point sur la préparation des élections. Mais selon son président Attahiru Jega, s'adressant aux participants, elle vise "surtout à attirer votre attention sur de nouveaux développements, à recueillir vos avis sur la manière pour la commission de faire face à ces nouveaux développements".

La réunion, regroupant aussi des représentants de partis politiques inscrits, se poursuivait samedi midi à huis clos dans la capitale fédérale. Le chef de l'INEC doit s'adresser à la presse samedi en fin d'après-midi.
A l'issue de cette rencontre, la commission électorale pourrait se prononcer sur un report des élections présidentielle, législatives et sénatoriales. Elle avait jusqu'à présent assuré être en mesure de mener à bien le scrutin le jour prévu. Elle l'avait de nouveau fait jeudi lors d'une rencontre réunissant notamment le très puissant Conseil d'État nigérian, le chef de l'État Goodluck Jonathan et plusieurs anciens présidents.

Pour la présidentielle, 14 candidats au total sont en lice, dont M. Jonathan, 57 ans, en quête d'un second mandat de quatre ans sous les couleurs du Parti démocratique populaire (PDP), et l'opposant Muhammadu Buhari, 72 ans, un ancien général, porte-drapeau du Congrès progressiste (APC), considéré comme son adversaire le plus sérieux.

D'après l'INEC, 68,8 millions d'électeurs (sur une population globale de 170 millions d'habitants) sont inscrits sur les listes mais la distribution des cartes d'électeurs est confrontée à des problèmes logistiques dans plusieurs régions, notamment dans le Nord-Est, en proie à des attaques du groupe islamiste armé Boko Haram. Sur le terrain, des troupes du Nigeria, du Niger, du Tchad et du Cameroun s'organisent et ont mené ces derniers jours des opérations contre les combattants islamistes.

Par ailleurs, selon le journal nigérian Weekly Trust dans son édition de samedi, de hauts responsables militaires ont indiqué cette semaine à l'INEC que les soldats ne seraient pas disponibles pour assurer la sécurité des élections si elles étaient maintenues le 14 février.

Le journal, qui ne cite pas ses sources, soutient que les chefs de la défense et de la sécurité nationale ont sollicité un report du scrutin de six semaines.
Cette requête, qu'aucun responsable de l'armée contacté par l'AFP n'a souhaité commenter, pourrait constituer les "nouveaux développements" évoqués par le chef de la commission électorale.

Le chef de la commission électorale du Nigeria a fait état samedi de "nouveaux développements" sur la tenue des élections présidentielle et parlementaires prévues le 14 février, à l'ouverture d'une réunion à huis clos à Abuja.
Officiellement, la réunion doit permettre à la Commission électorale nationale indépendante (INEC) de faire le point sur la préparation des élections....