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Turquie: l'auteure présumée d'un attentat-suicide d'Istanbul mariée à un jihadiste de l'EI (presse)

La jeune femme d'origine russe soupçonnée d'avoir commis un attentat-suicide ayant tué un policier le 6 janvier à Istanbul était la veuve d'un extrémiste norvégien avec lequel elle avait combattu en Syrie dans les rangs jihadistes, a rapporté vendredi le quotidien Hürriyet.

Cette kamikaze a été identifiée dans plusieurs titres de la presse turque comme Diana Ramazanova, originaire de la province russe musulmane du Daguestan, mais les autorités turques se sont jusque-là refusées à confirmer son nom. Hürriyet affirme qu'elle était mariée à un citoyen norvégien d'origine tchétchène, Abou Alouevitch Edelbijev, tué en décembre dernier en Syrie alors qu'il combattait dans les rangs du groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Selon le quotidien, le couple avait rejoint la Syrie en juillet dernier depuis la Turquie. Après la mort de son mari, Diana Ramazanova serait revenue illégalement en Turquie le 26 décembre, avant de lancer l'attaque qui lui a coûté la vie le 6 janvier contre un commissariat du quartier touristique de Sultanahmet à Istanbul.
La famille d'Abou Edelbijev a confirmé vendredi que sa veuve était vraisemblablement l'auteure de cette attaque-suicide. "Je ne pense pas qu'elle pouvait continuer (à vivre). Elle a dit qu'Abou était en paix et qu'elle voulait l'être elle aussi", a confié la mère du mari à la télévision norvégienne.

"Nous n'avons plus eu de contacts avec elle à partir du 5 janvier au soir", a-t-elle jouté, "rien ne pouvait suggérer ce qui est arrivé". Si elles étaient confirmées par les enquêteurs turcs, ces informations constitueraient la première preuve d'une implication jihadiste dans cette attaque.

L'attentat avait été d'abord revendiqué par un groupuscule d'extrême gauche clandestin turc connu pour ses multiples actes violents en Turquie depuis les années 1990. Mais le Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C) s'était rétracté quelques jours plus tard, parlant d'une méprise "technique".

La sécurité a été renforcée ces derniers mois en Turquie par crainte d'attentats, aussi bien des rebelles kurdes que des jihadistes du groupe Etat islamique (EI). Le quotidien russe Kommersant a affirmé jeudi que les services de sécurité du Daguestan étaient eux aussi convaincus que Diana Ramazanova était l'auteur de l'attaque d'Istanbul.

La jeune femme d'origine russe soupçonnée d'avoir commis un attentat-suicide ayant tué un policier le 6 janvier à Istanbul était la veuve d'un extrémiste norvégien avec lequel elle avait combattu en Syrie dans les rangs jihadistes, a rapporté vendredi le quotidien Hürriyet.Cette kamikaze a été identifiée dans plusieurs titres de la presse turque comme Diana Ramazanova, originaire de...