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Moyen Orient et Monde - Cyberattaques

La comédie qui irrite Pyongyang, symbole de la liberté d’expression dans les cinémas

Malgré les menaces nord-coréennes, la sortie du film produit par Sony fait grand bruit.

Le cinéma Plaza à Atlanta, en Géorgie, projetant le film de Sony Pictures « The Interview » le jour de Noël. Photo Marcus Ingram/Getty Images/AFP

Après avoir été au centre d'un maelström diplomatique, la comédie L'interview qui tue! sur un complot fictif d'assassinat du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un est considérée par les premiers spectateurs en salles comme le symbole de la défense de la liberté d'expression.
C'est la raison avancée par de nombreux spectateurs qui ont fait le déplacement pour voir le film dès sa sortie jeudi, dans environ 300 cinémas aux États-Unis, au lieu des 2 500 salles prévues à l'origine dans les grands réseaux. Certains ont même eu la surprise, en assistant à une projection nocturne mercredi soir à Los Angeles, de recevoir la visite des coréalisateurs de la comédie, Seth Rogen et Evan Goldberg. Car les grandes chaînes de cinéma américaines ont toutes annoncé la semaine dernière qu'elles renonçaient à projeter la comédie à la suite des menaces proférées par des pirates informatiques, évoquant les attentats du 11-Septembre. Le film a tellement irrité le régime de Pyongyang, qui l'a qualifié « d'acte de terrorisme », que la Corée du Nord a commandité un piratage informatique massif de Sony avec un chantage à la clef. C'est ce qu'a affirmé la police fédérale américaine, le FBI. Cette cyberattaque révélée le 24 novembre avait été revendiquée par un groupe de pirates, « Guardians of the peace » (GOP), exigeant du studio de cinéma qu'il annule la sortie du film.
Malgré tout, le film était accessible dès mercredi soir, moyennant finances, sur plusieurs plateformes Internet et un site dédié (www.seetheinterview.com). « Beaucoup de gens me disent en achetant leur billet qu'ils le font pour une question de principe », a précisé Josh Levin, le patron du cinéma de Washington qui a vendu en moins d'une heure tous les billets jusqu'à aujourd'hui inclus.

Après avoir été au centre d'un maelström diplomatique, la comédie L'interview qui tue! sur un complot fictif d'assassinat du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un est considérée par les premiers spectateurs en salles comme le symbole de la défense de la liberté d'expression.C'est la raison avancée par de nombreux spectateurs qui ont fait le déplacement pour voir le film dès sa...

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