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Dernières Infos - liban

Militaires otages : Joumblatt répond aux menaces de l'EI

Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) a réagi vendredi soir aux menaces proférées contre lui par le groupe Etat islamique. Sur son compte Twitter, il a indiqué ne pas comprendre l'accusation du chef du groupe concernant ses liens avec la France.

"Nous n'avons aucun lien avec ce que les autres font ou disent, et ces propos ne visent pas Saad Hariri ou Samir Geagea", a ajouté Walid Joumblatt. Et de poursuivre : "Waël (Bou Faour, ministre de la Santé) va poursuivre ses efforts en vue d'un échange (entre les militaires otages et des détenus islamistes, ndlr), loin des calculs des autres".

Dans une vidéo remise jeudi au cheikh sunnite Wissam Masri, l'EI menace "les alliés de la France" Saad Hariri, Samir Geagea et Walid Joumblatt. "Aux alliés de la France au Liban, Hariri, Geagea et Joumblatt écoutez-moi bien, l'Etat islamique est aujourd'hui en guerre contre le Hezbollah qui s'ingère dans les affaires des musulmans en Syrie et qui a tué nos femmes et nos enfants. Vous êtes certes des criminels, mais vous avez aujourd'hui ajouté à vos crimes de nouveaux crimes par votre collaboration avec le Hezbollah et par votre transformation de l'armée libanaise en une sorte de poupée entre les mains du Hezbollah pour opprimer les sunnites", affirme en français l'un des trois jihadistes montrées dans la vidéo.
"Vous êtes alors les seuls responsables de l'avenir de vos concitoyens. Leur avenir, leur vie ou leur mort dépendent de vos prochaines décisions", ajoute le jihadiste, dans un français correct.

Vingt-cinq militaires libanais sont toujours otages des groupes jihadistes Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, et Etat islamique. Les militaires ont été enlevés lors des combats entre jihadistes et armée à Ersal début août. Quatre d'entre eux ont déjà été assassinés, dont deux par décapitation.

Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) a réagi vendredi soir aux menaces proférées contre lui par le groupe Etat islamique. Sur son compte Twitter, il a indiqué ne pas comprendre l'accusation du chef du groupe concernant ses liens avec la France.
"Nous n'avons aucun lien avec ce que les autres font ou disent, et ces propos ne visent pas Saad Hariri ou Samir Geagea", a ajouté Walid...