Rechercher
Rechercher

Économie - Énergie

Le pétrole sous les 60 dollars pour la première fois depuis 2009

Le Brent est passé sous les 60 dollars pour la première fois depuis cinq ans. À New York, le pétrole s’échange déjà à 55 dollars. Archives/Reuters

Les cours du pétrole ont continué de chuter hier et le baril de Brent a plongé sous les 60 dollars pour la première fois depuis cinq ans et demi, l'inquiétude redoublant pour l'économie mondiale après des statistiques chinoises décevantes.
Hier matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 59,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,73 dollar par rapport à la clôture de lundi, après avoir chuté jusqu'à 59,02 dollars, son plus bas niveau depuis mai 2009.
L'autre baril de référence, le « light sweet crude » (WTI), pour livraison en janvier, cotait pour sa part au même moment 54,40 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), en repli de 1,51 dollar par rapport à sa clôture de lundi.
Les cours du pétrole ont de nouveau dégringolé hier avec l'annonce d'une contraction de la production manufacturière chinoise en décembre, selon la banque HSBC, qui a publié hier un indice PMI des directeurs d'achat pour la Chine à son plus bas niveau en sept mois.
La Chine est le deuxième plus gros consommateur au monde de pétrole, après les États-Unis, et est en passe de devenir le premier importateur mondial de pétrole.
« Si l'activité manufacturière chinoise ne croît pas, et en l'occurrence se contracte, cela signifie que le reste du monde ne consomme pas tant que ça et que la Chine a besoin de moins d'énergie car elle fabrique moins de produits. Et comme elle est numéro deux économique mondial, cela fait beaucoup d'énergie », a expliqué Mike Van Dulken, analyste chez Accendo Markets.

Problèmes propres au marché pétrolier
Les cours de l'or noir ont plongé de près de moitié depuis le début de l'année, plombés de façon structurelle par une offre surabondante et une croissance de la demande faible.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a prévu vendredi une croissance de la demande plus timide qu'escompté en 2015. La consommation de pétrole devrait croître de 900 000 barils par jour l'an prochain pour atteindre 93,3 millions de barils par jour (mbj), contre 93,6 mbj anticipé précédemment, à cause d'attentes moindres concernant la demande venant des pays de l'ex-Union soviétique et d'autres pays exportateurs de pétrole.
Côté producteurs, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) campe sur sa position de ne pas intervenir sur les marchés pétroliers après avoir conservé son objectif de production inchangé à 30 mbj lors de la dernière réunion du cartel fin novembre à Vienne.
Lors d'une conférence à Dubaï dimanche, le ministre du pétrole des Émirats arabes unis, Suhail al-Mazouri, a déclaré que l'Opep pourrait encaisser un prix du baril à 40 dollars, selon plusieurs experts.
« En déclarant que l'Opep est en mesure d'affronter un prix du baril de pétrole à 40 dollars, les Émirats arabes unis ont renforcé la spéculation », a commenté Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.

Les cours du pétrole ont continué de chuter hier et le baril de Brent a plongé sous les 60 dollars pour la première fois depuis cinq ans et demi, l'inquiétude redoublant pour l'économie mondiale après des statistiques chinoises décevantes.Hier matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 59,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut