Nucléaire iranien : l'UE confirme la reprise des négociations le 17 décembre

L'Union européenne a confirmé vendredi la reprise des négociations sur le programme nucléaire iranien mercredi 17 décembre à Genève, au niveau des directeurs politiques.

"Comme il avait été annoncé après la dernière réunion des 5+1 le 24 novembre à Vienne, les directeurs politiques des 5+1 et de l'Iran se rencontreront de nouveau le 17 décembre 2014 à Genève pour une réunion d'une journée afin de poursuivre les efforts diplomatiques en vue de trouver une solution complète et de long terme", a indiqué le service diplomatique de l'UE dans un communiqué.

L'ancienne chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, désormais conseillère spéciale de son successeur Federica Mogherini, qui a mené ces négociations au nom des grandes puissances, ne se rendra pas à Genève, a souligné une porte-parole du service diplomatique.
Aucune communication à la presse n'est prévue, a-t-elle indiqué, sans préciser si la réunion, qualifiée de "technique", porterait sur les questions de fond ou était destinée à établir un calendrier pour les négociations à venir.

L'Iran avait annoncé dès jeudi soir la reprise des négociations sur son programme nucléaire avec les "5+1" (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) le 17 décembre à Genève. Téhéran avait indiqué que les délégations, présentes au niveau des vice-ministres, débuteraient des discussions bilatérales deux jours auparavant.
Dans ce cadre, Wendy Sherman, directrice politique et numéro trois du Département d'Etat américain, qui pilote les négociations avec Téhéran, devrait se rendre à Genève dès lundi.

Faute d'avoir trouvé un règlement complet et définitif sur le programme nucléaire controversé de Téhéran à Vienne le 24 novembre, les "5+1" et la République islamique ont reconduit un accord provisoire conclu en novembre 2013, et prolongé leurs discussions jusqu'au 1er juillet 2015.

Les grandes puissances exigent que l'Iran réduise ses capacités nucléaires afin d'empêcher qu'il dispose un jour de la bombe atomique. Téhéran revendique son droit à une filière nucléaire civile complète et demande la levée des sanctions économiques occidentales.