Abdou Diouf décore Magida el-Roumi de la médaille Senghor

Le secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) Abdou Diouf a décerné il y a quelques jours la médaille Senghor, la plus haute décoration que l'OIF attribue à qui s'est distingué dans le monde des arts, de la culture ou des lettres, à la chanteuse Magida el-Roumi.
Étaient présents au siège de l'organisation, avenue Bosquet à Paris aux côtés du président Diouf, Clément Duhaime, administrateur de l'OIF, ainsi que les conseillers Othman Paye et Régine Lavoie, et, du côté libanais, le ministre de la Culture Raymond Araiji et l'ambassadeur du Liban auprès de l'Unesco, Khalil Karam.
Le président Diouf a fait l'éloge de la prestation de Mme el-Roumi lors des 6es Jeux de la francophonie qui se sont déroulés à Beyrouth en juillet 2009 en insistant sur le pouvoir de la chanteuse à rassembler les Libanais autour de ses prestations « d'une qualité exceptionnelle ». Le ministre Araiji a rappelé que Magida el-Roumi est la fille de feu Halim el-Roumi, un monument de la chanson et de la musique au Liban et dans le monde arabe, et qu'au-delà de cet héritage, elle-même méritait « largement la décoration qui lui était décernée, tant pour son art que pour son humanité ».
Mme el-Roumi a remercié le président Diouf pour cette attention particulière et pour sa confiance, jugeant que cette distinction est un honneur pour le Liban et pour l'art libanais en général.
En soirée, un dîner a été offert à la résidence de l'ambassadeur Karam autour de Magida el-Roumi, en présence du ministre Araiji, des officiels de la francophonie, de l'Unesco et du ministère français de la Francophonie...