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Dernières Infos - Liban

Présidentielle : Bassil d'accord pour un compromis qui engloberait aussi les présidents du Parlement et du Conseil

Le ministre libanais des Affaires étrangères Gebrane Bassil a souligné que tout compromis sur la présidentielle devrait également concerner la présidence du Parlement et du Conseil.

"Aujourd'hui on nous parle de compromis au niveau de la présidentielle. Cela impliquerait le retrait de notre candidat. Nous acceptons ce compromis s'il s'étend au président de la Chambre et au Premier ministre. Nous avons des membres du Courant patriotique libre (CPL) musulmans, et nous pourrons ainsi les présenter en tant que candidats aux postes de président du Parlement et de chef du gouvernement", a lancé M. Bassil sur un ton ironique, lors d'un discours prononcé mercredi soir.

Le chef du CPL et beau-père de M. Bassil, Michel Aoun, est candidat non-déclaré à la présidence de la République, poste vacant depuis le 25 mai. La quinzième séance afin d'élire un chef de l’État a échoué mercredi. Une seizième a été fixée au 10 décembre. Dans ce contexte, M. Bassil a de nouveau martelé qu'"il faut que le leader chrétien le plus populaire au sein de sa communauté soit élu en tant que président".

Se prononçant sur la parité islamo-chrétienne, que le CPL appelle à définir en précisant l'article 24 de la Constitution, le ministre des Affaires étrangères a estimé que le projet de loi dit "orthodoxe" constitue la meilleur solution afin d'assurer la parité islamo-chrétienne. "Nous devons définir ce principe", a-t-il dit. Selon ce projet de loi défendu par le CPL et ses alliés, l'élection présidentielle aurait lieu en deux temps. D'abord l'électorat chrétien voterait seul dans un premier tour de scrutin pour les candidats, qui seront départagés ensuite lors d'un second tour au suffrage universel.

M. Bassil a en outre mis en garde contre la marginalisation de la communauté sunnite du pays : "D'aucuns ont tenté d'isoler les sunnites dans le contexte du terrorisme islamiste, mais nous n'accepterons pas la mise à l'écart des sunnites comme de tous les musulmans d'ailleurs".

Le ministre libanais des Affaires étrangères Gebrane Bassil a souligné que tout compromis sur la présidentielle devrait également concerner la présidence du Parlement et du Conseil.
"Aujourd'hui on nous parle de compromis au niveau de la présidentielle. Cela impliquerait le retrait de notre candidat. Nous acceptons ce compromis s'il s'étend au président de la Chambre et au Premier...