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Liban

À Nagib Aoun

Cher Nagib, vous qui êtes entré au Jour en juin 1965... Comment vous décrire aux yeux de ceux qui ne sont pas témoins de l'énergie sans faille que vous déployez au quotidien dans les locaux du journal, surtout depuis que vous êtes rédacteur en chef du journal, c'est-à-dire 2003. Vous êtes le grand timonier à la barre, le grand manitou, l'animateur de choc électrisant sans lequel il n'y aurait pas de journal le lendemain – surtout que vous êtes contraint, au quotidien, de gérer nos personnalités souvent complexes, nos sentiments de révolte, nos blues, nos tristesses parfois insondables, nos éruptions de colère et nos débordements d'enthousiasme parfois. Mais, tout cela, vous le faites avec énormément de cœur, et je peux vous dire sans me tromper que, pour nous tous, les jeunes et les moins jeunes, vous êtes le grand frère ou le papa bienveillant, amical, touchant, encourageant, tendre, avec un cœur énorme, qui n'hésite pas à se révolter face à toutes les injustices. Vous n'avez jamais omis d'encourager chacun de nous, individuellement, dans le but de le pousser à donner le meilleur de lui-même. Ce remarquable empowerment de tout un chacun a permis au quotidien de renflouer, au fil des ans, sa plus-value au niveau de l'apport personnel de chacun des membres de la rédaction dans son domaine de prédilection et d'ouvrir la voie à ce que l'opinion trouve une place de choix dans le journal au côté de l'information. Vous travaillez en équipe, dans le cadre d'une ouverture d'esprit extraordinaire et d'un échange permanent avec les autres, sans jamais faire d'autoritarisme superflu, ce qui est la marque des plus grands. Sur le plan personnel, je dois vous dire que vos deux éditoriaux adressés « à votre ami syrien » restent un exemple particulièrement marquant, un repère, pour toute une génération de jeunes qui en avait ras le bol de l'occupation syrienne et de ses avanies et qui cherchait des mots pour l'exprimer. Vous les leur avez donnés, ces mots. Enfin, et surtout, je tiens à remarquer qu'en dépit des pressions de toutes sortes, parfois insoutenables, que vous subissez au quotidien du fait du poste que vous occupez, vous avez réussi le tour de force de préserver en vous le rêve, la prime jeunesse, doublée d'une verve poétique et littéraire qui, en dépit du stress, ne manque jamais de transparaître au coin d'un sourire.

Cher Nagib, vous qui êtes entré au Jour en juin 1965... Comment vous décrire aux yeux de ceux qui ne sont pas témoins de l'énergie sans faille que vous déployez au quotidien dans les locaux du journal, surtout depuis que vous êtes rédacteur en chef du journal, c'est-à-dire 2003. Vous êtes le grand timonier à la barre, le grand manitou, l'animateur de choc électrisant sans...

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