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Frapper l'Iran ne ferait que retarder son programme nucléaire (général américain)

Des frappes contre l'Iran retarderaient son programme nucléaire mais "ne l'élimineraient pas", a jugé le plus haut gradé américain jeudi, à moins de trois semaines de la date-butoir pour un accord entre Téhéran et les grandes puissances.

L'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) se sont donné jusqu'au 24 novembre pour parvenir à un accord qui permettrait à la République islamique de poursuivre un programme nucléaire exclusivement civil en échange d'une levée des sanctions internationales.
La communauté internationale accuse l'Iran de vouloir se doter de la bombe atomique.

Le président Barack Obama et Israël ont brandi à plusieurs reprises la menace d'une offensive militaire pour l'en empêcher. Les Etats-Unis ont "la capacité" militaire de le faire, a expliqué le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey lors d'un forum au centre de réflexions Carnegie pour l'éthique en géopolitique, à Washington.

"Mais le défi est le suivant: quand je dis que nous pouvons +nous y attaquer+, en fait je pense que nous pouvons retarder" le programme nucléaire iranien, a encore expliqué le général Dempsey.
"Ce qui rend la capacité nucléaire iranienne problématique, ce ne sont pas les centrifugeuses et les missiles, c'est le capital humain qui possède le savoir-faire nécessaire pour reconstruire" les infrastructures iraniennes, si elles étaient détruites dans une offensive militaire, a-t-il souligné.
"Donc, le recours aux armes contre le programme nucléaire iranien repousserait le problème, mais ne l'éliminerait pas", a encore prévenu le général Dempsey.

Si les Etats-Unis et l'Iran n'entretiennent plus de relations diplomatiques directes depuis avril 1980, ils ont repris langue depuis un an dans le cadre des négociations avec le 5+1.
Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif et le secrétaire d'Etat américain John Kerry doivent se retrouver les 9 et 10 novembre à Oman, sous l'égide de la négociatrice européenne Catherine Ashton, en vue d'un accord global qui mettrait fin à une décennie de crise internationale.
Une dernière session de tractations est programmée ensuite à Vienne du 18 au 24 novembre et M. Kerry a répété mercredi à Paris qu'une prolongation des discussions n'était pas à l'ordre du jour.

Des frappes contre l'Iran retarderaient son programme nucléaire mais "ne l'élimineraient pas", a jugé le plus haut gradé américain jeudi, à moins de trois semaines de la date-butoir pour un accord entre Téhéran et les grandes puissances.L'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) se sont donné jusqu'au 24 novembre pour parvenir à un accord qui...