Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a indiqué dimanche que l’élection présidentielle n'aura pas lieu prochainement, tout en écartant l’éventualité d'une nouvelle guerre civile au Liban. Dans une interview accordée à l'agence de presse Reuters, M. Geagea a ajouté qu' "il n'y aura pas de problèmes autour des noms" (de présidentiables) si le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, décide de s'engager dans ces concertations. Le chef des FL a dans ce contexte estimé possible que le dossier de la présidentielle libanaise soit posé sur la table des négociations et des compromis au niveau du Proche-Orient. Le leader maronite a en outre estimé que les tentatives de certains de pousser le pays vers le vide constitutionnel pourraient être un prelude à un nouveau système".
La présidence est vacante depuis le 25 mai, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. M. Berry avait convoqué les députés à une première séance plénière le 23 avril. Celle-ci n'a pas débouché sur l'élection d'un nouveau président, aucun des candidats n'ayant obtenu le nombre de voix nécessaires. Tous les tours suivants ont tourné court, faute de quorum.
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