Tandis que le secteur vit une période de crise, le syndicat des restaurateurs a établi une feuille de route définissant les priorités pour la période 2015-2019.
« Le secteur de la restauration a payé cher les événements de Tripoli, a déploré hier Tony Ramy », dans un entretien à L'Orient-Le Jour à l'occasion de son élection à la tête du syndicat des restaurateurs.
« Nous avons perdu 70 % de notre chiffre d'affaires en dix jours, poursuit-il. Les restaurants de la capitale libanaise dépendent de la sécurité interne, du moral des ménages et du pouvoir d'achat. Nous n'avons jamais accusé d'aussi lourdes pertes. »
Outre l'élection du nouveau président du syndicat, l'organisme a également établi une feuille de route pour la période 2015-2019. « Nos attentes sont en premier lieu un retour de la sécurité et de la stabilité dans le pays. C'est une condition sine qua non à notre activité économique. » Parmi les principaux objectifs établis par le syndicat pour la période 2015-2019 figure notamment la modernisation des lois relatives au secteur de la restauration. « Il s'agit de lois datant des années 1960-1970 et qui nécessitent d'être revues en fonction de l'évolution du marché. »
M. Ramy s'est enfin félicité du nouvel organigramme établi par le syndicat, prévoyant comme secrétaire général Ziad Kamel,
président-directeur général et cofondateur du groupe Alleyway, Khaled Nazha, fondateur du restaurant Blue Note, pour vice-président, et Aref Saadé, homme d'affaires de renom, comme trésorier du syndicat.
S. H.
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