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La Turquie précise qu'elle veut des zones-tampon strictement "humanitaires" en Syrie

Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a insisté vendredi sur le caractère exclusivement "humanitaire" de la zone-tampon qu'il souhaite voir se mettre en place dans le nord de la Syrie afin d'y protéger les réfugiés qui fuient la guerre civile.

"Ces zones de sécurité peuvent être établies dans des régions qui ont connu d'importants flots de réfugiés (...) ce sont des zones de sécurité humanitaires, pas militaires", a expliqué M. Davutoglu devant la presse.
Interrogé sur la localisation de ces éventuelles zones, le chef du gouvernement islamo-conservateur turc a évoqué les villes syriennes de Jarabulus, Kobané, théâtre depuis des semaines d'une violente bataille entre combattants kurdes et jihadistes du groupe Etat islamique (EI), Tel Abyad, Idlib et Hasakah.

La Turquie a fait de l'établissement de ces zones-tampon, qui seraient doublées d'une zone d'exclusion aérienne, une des conditions à son éventuelle intervention militaire contre l'EI aux côtés de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis.
Cette idée a été très fraîchement accueillie par ses principaux alliés.

M. Davutoglu a totalement écartée vendredi l'idée d'une zone-tampon qui recouvrirait une bande de territoire continue tout au long de ses 900 km de frontière avec la Syrie, ainsi que l'ont suggéré des cartes publiées dans la presse turque. "Elles (ces cartes) n'ont pas été tracées par nous ni ne sont fondées sur la moindre consultation diplomatique", a-t-il déclaré.

La Turquie, qui accueille sur son sol plus d'un million et demi de réfugiés syriens depuis le début deal guerre en Syrie en 2011, refuse catégoriquement d'intervenir militairement contre les jihadistes, malgré les pressions de ses alliés.

Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a insisté vendredi sur le caractère exclusivement "humanitaire" de la zone-tampon qu'il souhaite voir se mettre en place dans le nord de la Syrie afin d'y protéger les réfugiés qui fuient la guerre civile."Ces zones de sécurité peuvent être établies dans des régions qui ont connu d'importants flots de réfugiés (...) ce sont des zones de...