* Nouhad Machnouk, ministre de l'Intérieur, dans une déclaration à la presse à l'issue de son entretien avec l'ancien président Amine Gemayel : « Les circonstances actuelles n'aident pas à la tenue des élections (législatives) dans les délais constitutionnels prévus, et cela du fait de la situation sur le plan sécuritaire et de l'empêtrement de l'armée et des forces de sécurité à Ersal et à Tripoli dans la lutte contre le terrorisme. Pour ces raisons, il n'est pas facile d'organiser des élections et des campagnes électorales. Je crains par ailleurs pour la présidentielle du fait des retombées négatives des contradictions régionales. »
* Antoine Andraos, vice-président du courant du Futur, à l'agence al-Markaziya : « Il y a des noms de présidentiables consensuels desquels le chef des Forces libanaises Samir Geagea n'est pas éloigné. Mais le problème est dans les rangs du 8 Mars. Parmi ces noms, il y a le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, l'ancien ministre Jean Obeid et le député Henry Hélou (...) Aujourd'hui, la personne qui défend le plus l'intérêt des chrétiens est Saad Hariri, le leader sunnite. »
* Ibrahim Kanaan, député du Metn et secrétaire du bloc du Changement et de la Réforme, à la chaîne du Futur : « La position du bloc (aouniste) au sujet de la prorogation du mandat de la Chambre est définitif : nous la rejetons, c'est une question de principe. Quant à l'amendement de la Constitution, cela a été fait à plusieurs reprises de manière non conforme aux critères de la démocratie. Qu'est-ce qui empêche aujourd'hui de l'amender positivement, c'est-à-dire en permettant de retourner au suffrage universel pour assurer l'alternance du pouvoir ? »
* Michel Moussa, député de Zahrani et membre du bloc berryste : L'ancien Premier ministre « Saad Hariri a exprimé son point de vue au sujet de l'échéance présidentielle. Mais cette question a encore besoin de plus de concertations entre les blocs politiques. Jusqu'ici, il n'y a pas d'accord sur la présidentielle, ce qui veut dire que le tableau va rester le même ».
*Jean Oghassabian, député de Beyrouth et membre du bloc du Futur, à la Voix du Liban 100,5 : « Les propos de Saad Hariri signifient que nous avons fait un pas de plus vers un accord sur un candidat présidentiel. Mais la feuille de route que M. Hariri a établie n'est pas nouvelle. Elle consiste d'abord en l'élection d'un président de la République, puis la mise en place d'un gouvernement d'entente, ensuite l'adoption d'une nouvelle loi électorale et enfin les législatives. Nous devons nous entendre sur un candidat présidentiel acceptable par la partie adverse. En tant que courant du Futur, notre vœu est de voir accéder à la présidence une personnalité issue des rangs du 14 Mars, mais cela n'est pas possible à l'heure actuelle. Quant à la prorogation de la législature, c'est une certitude qui est déjà derrière nous. »
* Fady Karam, député FL du Koura, sur Twitter : « D'aucuns voudraient amender la Constitution afin de permettre au Hezbollah d'imposer le président de la République qu'il veut. Dans ce cas, nous devrions dire du Liban : "Paix à son âme !" »
* Alice Chaptini, ministre des Déplacés, dans une déclaration à la presse : « L'entrevue qui a eu lieu à Rome entre le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, et le chef du courant du Futur, Saad Hariri, ouvre, par son importance et le choix du timing, une nouvelle phase mettant un terme à la persistance du vide institutionnel et accordant la priorité à l'élection d'un nouveau président de la République capable de sauver la République. »