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Dernières Infos - Liban

Aoun accuse "une partie de vouloir imposer le choix d'un président"

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a affirmé lundi que la véritable représentation est perdue au sein du Parlement libanais, à l'occasion de la commémoration de l'assaut syrien contre le palais présidentiel de Baabda, le 13 octobre 1990.

"Nous sommes réunis aujourd'hui pour commémorer ensemble la mémoire de nos martyrs morts le 13 octobre 1990 (...) Cette bataille reste la plus forte symboliquement parce qu'elle était une bataille pour la liberté et l'indépendance", a déclaré le général Aoun depuis le palais des Congrès à Dbayé.

"J'ai toujours dit que préserver l'indépendance était plus difficile que l'obtenir, mais ces remarques ont été oubliées et les dirigeants libanais continuent de recevoir des ordres de plusieurs sources", a-t-il ajouté.

 

Revenant sur la situation politique libanaise actuelle, M. Aoun a déclaré que "la véritable représentativité est perdue au sein de la chambre". "En ce qui concerne les élections législatives, la proportionnelle est la plus juste pour la société libanaise", a-t-il poursuivi. Alors que la présidence est vacante depuis la fin du mandat de Michel Sleiman, le 25 mai, il a accusé "une partie de vouloir imposer le choix d'un président et de refuser un changement de la Constitution pour son élection".

 

Alors que le Liban est dans une situation sécuritaire précaire, Michel Aoun a appelé "tous les Libanais à s'unir contre les forces qui attaquent notre armée et ont enlevé nos militaires". Début août, des affrontements meurtriers ont opposé l'armée aux jihadistes à Ersal, dans la Békaa. Les jihadistes retiennent otages une trentaine de militaires.

M. Aoun a également critiqué "la politique de distanciation par rapport à la guerre en Syrie", estimant qu'elle a laissé les frontières ouvertes et n'a pas permis de contrôler le flux de réfugiés.

Le discours de Michel Aoun était précédé de plusieurs reportages et témoignages. Dans le palais des Congrès étaient notamment présents le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, le député Alain Aoun, le député Ibrahim Kanaan, l'ancien ministre Sélim Jreissati, tous membres du CPL.

Le général Aoun était à la tête d'un gouvernement de militaires avant d'être chassé du pouvoir par une offensive syrienne. Il a lancé la "guerre de libération" contre l'armée syrienne en mars 1989. Le palais présidentiel est tombé le 13 octobre 1990. Plusieurs civils et militaires ont été massacrés le 13 octobre 1990 par les soldats syriens entrés ce jour-là dans les régions chrétiennes. Michel Aoun s'était alors réfugié à l'ambassade de France avant un exil de 15 ans dans ce pays.

 

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a affirmé lundi que la véritable représentation est perdue au sein du Parlement libanais, à l'occasion de la commémoration de l'assaut syrien contre le palais présidentiel de Baabda, le 13 octobre 1990.
"Nous sommes réunis aujourd'hui pour commémorer ensemble la mémoire de nos martyrs morts le 13 octobre 1990 (...) Cette bataille...