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Irak: les conseillers américains amenés à jouer un rôle plus direct (Dempsey)

Les conseillers militaires américains seront probablement amenés à jouer un rôle plus direct sur le terrain en Irak, une fois que les forces de sécurité du pays seront prêtes à l'offensive contre le groupe Etat islamique, a affirmé dimanche le général Martin Dempsey.

Interrogé sur ABC, le plus haut gradé américain a indiqué que jusqu'à présent, il n'y avait pas eu d'exemple de situation où la présence de forces américaines sur le terrain aurait rendu les frappes aériennes --débutées le 8 août-- plus efficaces.

Mais la situation sera différente quand les forces irakiennes seront prêtes à l'offensive contre les jihadistes, qui ont conquis de larges portions de territoires au nord et à l'ouest de l'Irak et en Syrie, a-t-il ajouté.

"Mossoul sera probablement à un moment donné la bataille décisive au sol", a affirmé le général. "A mon avis, cela demandera un type différent d'assistance, à cause de la complexité de la situation", a-t-il ajouté.

Le général avait provoqué la polémique le mois dernier en affirmant qu'il recommanderait si nécessaire l'envoi de conseillers militaires au front, alors que le président Barack Obama a répété qu'il n'y aurait pas de troupes américaines au sol.

La conseillère de Barack Obama à la sécurité nationale Susan Rice a pour sa part affirmé sur NBC que "nous n'allons pas à nouveau combattre au sol en Irak".

"Ce n'est pas ce que demandent les circonstances et si l'on devait le décider, ce que le président a dit clairement qu'il ne ferait pas, ce ne serait pas soutenable", a-t-elle ajouté.

Des doutes persistent néanmoins sur l'efficacité des soldats irakiens à passer à l'offensive.

Le général Dempsey a ainsi révélé que des hélicoptères américains Apache avaient du récemment venir en renfort pour repousser une attaque jihadiste sur les forces irakiennes à une vingtaine de kilomètres de l'aéroport de Bagdad.

Si les jihadistes "avaient délogé l'unité irakienne, c'était une menace directe sur l'aéroport et nous ne pouvons pas laisser faire cela. Nous avons besoin de cet aéroport", a-t-il dit.

Par ailleurs, Leon Panetta, ancien chef du Pentagone et de la CIA, a affirmé sur CBS que le président Obama "devait être ouvert à toute recommandation" pour mener un combat efficace contre les jihadistes.

Il "faut des troupes au sol, il ne faut pas nécessairement qu'elles soient américaines, mais il faut des troupes au sol pour désigner les cibles et rendre les frappes aériennes efficaces", a estimé l'ancien ministre, qui a quitté la politique début 2013 et écrit un livre --"Worthy Fights" (Des combats qui valent la peine)-- très critique envers Barack Obama.

Les frappes aériennes sont une "stratégie qui demande de la patience" dans la lutte contre les jihadistes qui sont selon l'ancien chef du Pentagone, une "armée bien entraînée, bien armée et franchement, bien commandée dans la conduite de la guerre. Nous devons être conscients qu'ils représentent une menace significative", a-t-il conclu.

Les conseillers militaires américains seront probablement amenés à jouer un rôle plus direct sur le terrain en Irak, une fois que les forces de sécurité du pays seront prêtes à l'offensive contre le groupe Etat islamique, a affirmé dimanche le général Martin Dempsey.Interrogé sur ABC, le plus haut gradé américain a indiqué que jusqu'à présent, il n'y avait pas eu d'exemple de...