Les films iraniens, en perse et kurde, ont été les plus grands gagnants du BIFF dans sa 14ème édition. La cérémonie de clôture a eu lieu au cinéma Abraj.
Ainsi le film iranien The Last Winter de Salem Salavati a reçu le prix du meilleur long-métrage et du meilleur scénario, alors que le prix spécial du jury dans cette catégorie a été décerné à Giraffada, premier long-métrage du réalisateur franco-palestinien Rani
Massalha.
L'Aleph en or du meilleur court-métrage a été décerné à l'Iranien Ali Asgari pour son film More Than Two Hours.
L'Aleph en argent a été également attribué à un film iranien. Il s'agit de Ants Apartment, réalisé par Toufigh Amani. En ex aequo à la troisième place, Butterflies de l'Iranien Adnan Zandi et Le Miroir de la Franco-libanaise Céline Kotaiche.
Le prix spécial du jury (prix Orbit) est allé, dans cette catégorie, à With thy Spirit du Libanais Karim Rahbani. Le Challat de Tunis a été sacré meilleur documentaire et sa réalisatrice, Kaouther Ben Hania, a reçu le prix du meilleur réalisateur de documentaire.
Le jury a décerné son prix spécial (prix Orbit) au documentaire Syria Inside dont le réalisateur, Tamer al-Awam, est décédé à Alep. Ce sont ses partenaires, comme l'Allemand Jan Heilig, qui ont poursuivi le tournage.
Le jury a été présidé cette année par l'actrice et productrice française Julie Gayet, qui a participé à l'ouverture du festival. Il était formé de Alesia Weston, consultante à plusieurs grands festivals de cinéma, Mike Goodridge, PDG de la société britannique Protagonist Pictures, Homayoun Ershadi, l'acteur iranien qui joue dans A Most Wanted Man, film de clôture, ainsi que de la scénariste libanaise Joëlle Touma.
La banque SGBL a remis le prix du meilleur long-métrage (selon le vote du public) à The President du réalisateur iranien Mohsen Makhmalbaf.