Les familles des militaires enlevés par les jihadistes à Ersal (Békaa) ont entamé mercredi un sit-in ouvert place Riad el-Solh, à Beyrouth, suite à leur décision d'ouvrir la route de Dahr el-Baïdar, cet axe vital reliant la capitale à l'est du Liban qu'elles ont bloqué pour plusieurs jours. Les familles ont dans ce cadre bloqué la Rue des banques qui mène au Grand Sérail, dans le centre-ville de Beyrouth, afin de réclamer au gouvernement la libération de leurs proches.
Une trentaine de soldats et agents des Forces de sécurité intérieure (FSI) sont retenus en otage par les jihadistes du Front al-Nosra (branche syrienen d'el-Qaëda) et du groupe de l'État islamique (EI, ex-Daech) depuis les combats meurtriers avec la troupe en août à Ersal, dans la Békaa. Trois ont déjà été tué, dont deux par décapitation.
Les plus commentés
Don européen : qui dira quoi lors de la séance parlementaire du 15 mai ?
Le temps des engourdis
Bilan de sept mois de guerre : 1,5 milliard de dollars de dégâts et plus de 350 morts