Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Syrie: recul des jihadistes à Kobané après des frappes

Les jihadistes du groupe État islamique (EI) qui veulent s'emparer de Kobané (Aïn al-Arab), ville kurde du nord de la Syrie frontalière de la Turquie, se sont retirés de certains quartiers en raison des frappes de la coalition conduite par les États-Unis, a affirmé mercredi une ONG.

Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), "les combattants de l'EI ont été contraints de se retirer de certains secteurs de l'est d'Aïn al-Arab et de la périphérie sud-ouest". Désormais, les jihadistes ne sont plus présents dans l'ouest, mais gardent encore des positions dans l'est de la ville et dans la périphérie sud, a précisé M. Abdel Rahmane.

Il a indiqué que ce retrait était survenu après que leurs "positions arrière ont été touchées par les frappes causant des victimes dans leurs rangs et endommageant au moins quatre de leurs véhicules". L'EI est entré à Kobané lundi soir après près de trois semaines de combats autour de la ville.

Mardi, les combats ont fait rage dans l'est, l'ouest et le sud de Kobané, troisième ville kurde de Syrie, et la coalition a mené plusieurs raids autour de la ville. Moustafa Ebdi, un journaliste et militant kurde écrit sur Facebook que "les rues du quartier de Maqtala, dans le sud-est de Kobané, sont pleines des cadavres des combattants de Daesh", acronyme en arabe de l'EI.

Selon lui, des centaines de civils sont toujours présents dans la ville et "la situation humanitaire devient difficile car les gens ont besoin de nourriture et d'eau".

L'EI a commencé à avancer en direction de Kobané le 16 septembre en s'emparant des villages environnants, provoquant un exode des habitants. Environ 186.000 personnes ont traversé la frontière vers la Turquie. Selon l'OSDH, au moins 412 personnes sont été tuées dans les combats, mais le bilan pourrait s'avérer bien plus lourd.

Les jihadistes du groupe État islamique (EI) qui veulent s'emparer de Kobané (Aïn al-Arab), ville kurde du nord de la Syrie frontalière de la Turquie, se sont retirés de certains quartiers en raison des frappes de la coalition conduite par les États-Unis, a affirmé mercredi une ONG.Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), "les combattants...