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Moyen Orient et Monde

C.Y., le leader honni

Le chef de l'exécutif hongkongais, Leung Chun-ying. REUTERS/Bobby Yip

Les milliers de manifestants prodémocratie qui campent dans les rues de Hong Kong réclament sa tête : Leung Chun-ying, le chef de l'exécutif de l'ancienne colonie britannique, cristallise les mécontentements de ceux qui lui reprochent sa proximité avec Pékin. Âgé de 60 ans, ce fils de policier, qui a réussi dans l'immobilier, est connu pour sa courtoisie, mais dès son arrivée à la tête de l'exécutif en 2012, après son élection par un comité électoral composé d'élites acquises à Pékin, il symbolise pour ses critiques, qui l'accusent de favoriser une élite composée de magnats divers au détriment du peuple, l'ingérence croissante de la Chine dans les affaires locales.
« C.Y. », comme il est appelé chez lui, a parachevé en Grande-Bretagne des études d'ingénieur appliquées à l'immobilier avant de retourner à Hong Kong en 1977 et d'y être embauché par le promoteur immobilier Jones Lang Wootton. Puis, il devient l'une des stars du secteur immobilier de la ville en tant que directeur du secteur Asie-Pacifique pour le cabinet de conseil DTZ Holdings. À à peine 34 ans, il est nommé secrétaire général du Comité législatif consultatif qui fut chargé de rédiger la Constitution après 1997.
Les manifestants prodémocratie qui réclament aujourd'hui sa démission l'appellent avec ironie « 689 » en référence au soutien que lui accorde Pékin : c'est le nombre de voix qu'il avait obtenues face à Henry Tang en 2012...

Les milliers de manifestants prodémocratie qui campent dans les rues de Hong Kong réclament sa tête : Leung Chun-ying, le chef de l'exécutif de l'ancienne colonie britannique, cristallise les mécontentements de ceux qui lui reprochent sa proximité avec Pékin. Âgé de 60 ans, ce fils de policier, qui a réussi dans l'immobilier, est connu pour sa courtoisie, mais dès son arrivée à la...

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