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Sport - Football - Ligue des champions

Le FC Barcelone rentre dans le rang

Si le Barça de Guardiola était loué pour son ossature hispano-catalane formée au club, les Blaugrana d'aujourd'hui semblent être rentrés dans le rang désormais et ressemblent davantage aux autres ténors européens avec une majorité d'étrangers composant l'équipe type.

Vermaelen, Suarez, Busquets, Messi et Xavi devraient, à l’exception du deuxième nommé, être présents sur le terrain ce soir au Parc des Princes pour y affronter le PSG lors de la seconde journée de la phase des poules de la Ligue des champions. Une seule absence à déplorer côté Catalan, le latéral droit brésilien Perreira.

La singularité barcelonaise n'a pas disparu, mais elle est moins régnante qu'avant ; le 28 mai 2011, le FC Barcelone terrassait Manchester United (3-1) en finale de la Ligue des champions en alignant sept Espagnols à Wembley. Dans ces années fastes où les Blaugrana dominaient l'Europe, le Barça alignait parfois jusqu'à huit joueurs locaux dont une grande majorité d'éléments formés à la Masia.
Trois ans plus tard, un virage a clairement été amorcé par le club catalan. Cet été, le Barça a laissé filer une douzaine de joueurs dont Cesc Fabregas à Chelsea et Alexis Sanchez à Arsenal.
Victor Valdes est parti libre tout comme Cuenca, alors que Carles Puyol a stoppé sa carrière. Le club catalan n'a recruté aucun joueur espagnol à l'intersaison, se contentant de promouvoir le jeune portier Jordi Masip – en provenance de l'équipe B (la pépite Gérard Delofeu étant de nouveau prêté au FC Séville après Everton).

Cinq Espagnols sur le terrain en moyenne
Barcelone a en revanche enregistré les arrivées notables d'éléments étrangers comme les gardiens Claudio Bravo (Real Sociedad) et Marc-André ter Stegen (Moenchengladbach), les défenseurs Douglas Pereira (FC Sao Paulo), Thomas Vermaelen (Arsenal) et Jérémy Mathieu (FC Valence), le milieu Ivan Rakitic (Séville), ou encore Luis Suarez, l'attaquant controversé en provenance de Liverpool (pour 81 millions d'euros !).
Résultat : le club compte désormais une moitié d'étrangers dans son effectif (13/26). Et le 11 présenté par Luis Enrique comporte en moyenne cinq sélectionnables pour la Roja, même en faisant tourner. Il y en avait six à Malaga (0-0), contre Bilbao (2-0) et aussi dans l'équipe bis qui a affronté Nicosie en Ligue des champions (1-0).
Il y en avait cinq à Villarreal (1-0) et seulement quatre contre Elche (3-0), à Levante (5-0) et samedi contre Grenade (6-0) lors des trois succès les plus convaincants de l'été, la charnière Mathieu-Mascherano prenant la place du duo Bartra-Piqué.
Et quand Suarez – de retour de suspension le 25 octobre – prendra la place de Pedro ou de la révélation Munir el-Haddadi (Neymar et Messi étant intouchables), cela risque de s'aggraver.

Mieux que le Real ou Paris
De là à dire que le Barça ressemble à un club comme les autres, il y a un pas. Beaucoup de joueurs sont là depuis longtemps (Daniel Alves, Mascherano) quand ils n'ont pas été formés au club (Masip, Montoya, Bartra, Piqué, Busquets, Xavi, Iniesta, Pedro, Munir ou Messi).
L'esprit barcelonais demeure. Il est toujours possible de gagner sans empiler dans son groupe des footballeurs étrangers, n'en déplaise au Real, à Chelsea ou même au PSG, adversaire du Barcelone ce soir en Ligue des champions.

La singularité barcelonaise n'a pas disparu, mais elle est moins régnante qu'avant ; le 28 mai 2011, le FC Barcelone terrassait Manchester United (3-1) en finale de la Ligue des champions en alignant sept Espagnols à Wembley. Dans ces années fastes où les Blaugrana dominaient l'Europe, le Barça alignait parfois jusqu'à huit joueurs locaux dont une grande majorité d'éléments...

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