Bou Faour : L’autosécurité n’est pas une option

Le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a parrainé hier le lancement d'un projet d'assistance médicale de la femme enceinte et du nouveau-né, mené par le ministère de la Santé et l'administration de l'hôpital gouvernemental de Rachaya, en partenariat avec l'Organisation mondiale de la Santé, le Haut-Commissariat des Nations unies, l'Union européenne et les Makassed.
Lors de la cérémonie qui s'est tenue hier dans l'enceinte de l'hôpital de Rachaya, le ministre Bou Faour a d'abord salué les efforts de la représentante du HCR au Liban, Ninette Kelly, « qui défend le Liban sur le dossier des réfugiés syriens ». L'ancien ministre des Affaires sociales a souhaité que « l'État élabore un plan clair pour protéger le pays et contrer en même temps les comportements racistes à l'égard des réfugiés ». Il a estimé, d'une manière générale, que « toutes les factions politiques doivent prendre conscience de l'ampleur de la crise que traverse le pays. Nous ne pouvons affronter les dangers actuels par la logique de l'autosécurité ou par la volonté d'outrepasser l'État et ses institutions sécuritaires et judiciaires ». « Toute partie qui croit pouvoir asservir l'État a tort, l'autorité étatique étant la seule autorité investie de la mission de veiller sur l'intérêt public », a-t-il conclu.