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Sport

Calhanoglu à la conquête de l’Europe avec Leverkusen

Calhanoglu, joueur très prometteur, a préféré l’équipe nationale turque à l’allemande. Le nouveau Özil a donc opté pour le chemin inverse de son prédécesseur. Patrick Stollarz/AFP

Étoile montante de la Bundesliga, le milieu turc Hakan Calhanoglu a déjà obtenu les clés du jeu à Leverkusen, son nouveau club avec lequel il espère briller au firmament de la Ligue des champions dès mardi à Monaco. À 20 ans, Calhanoglu a déjà sensibilisé des grands d'Europe la saison dernière sous les couleurs de Hambourg où il découvrait enfin la Bundesliga après deux années d'apprentissage déjà remarquées en D3 puis D2 avec Karlsruhe.
Des scouts de Chelsea notamment étaient venus voir ce joueur très technique, adroit des deux pieds et doté d'une vision du jeu très affûtée, dont le style rappelle beaucoup celui de la star allemande Mesut Özil, avec qui il partage en plus des origines turques.
À une différence près : le natif de Mannehim a choisi à 16 ans d'opter pour le pays natal de ses parents.
« C'est grâce aux Allemands que je suis devenu footballeur. Mais jouer pour l'équipe nationale turque est un honneur. Je veux être le Mesut Özil turc », a-t-il confié au quotidien turc Milliyet.
Ce meneur à la barbe brune et au physique plutôt frêle (1,76 m pour 69 kg) est un remarquable tireur de coups francs, un exercice dans lequel il excelle, grâce à un pied droit capable d'envelopper le ballon à la Beckham ou mettre la sauce comme Roberto Carlos.
À l'image de ce coup franc d'anthologie contre Dortmund en février : alors que le score était scellé en faveur du HSV, Calhanoglu tentait sa chance de 41 m d'une frappe en arc de cercle qui terminait sa course dans les filets.

Fan de Juninho
À la comparaison avec Roberto Carlos, il préfère celle avec un autre Brésilien, Juninho, cet artilleur qui a fait les beaux jours de l'Olympique lyonnais et dont il étudie scrupuleusement toutes les frappes disponibles sur YouTube.
« Je me repasse sans cesse les vidéos, les stoppe et use le ralenti pour copier exactement sa course d'élan, sa frappe, presque tout en détail », confie celui qui n'hésite pas à prolonger d'une heure l'entraînement pour travailler seul les coups de pied arrêtés.
C'est d'ailleurs sur coup franc que l'international turc (5 sélections) a marqué vendredi contre le Werder Brême (3-3) le 3e but pour Leverkusen qui ne regrette pas d'avoir investi 14,5 millions d'euros, un record dans l'histoire du club, puisque le « 11 de l'usine » est leader invaincu après 3 journées. Après avoir contribué au sauvetage de Hambourg la saison dernière (11 buts, 4 passes) puis s'être attiré les foudres des fans en parlant de transfert, Calhanoglu a opté pour 5 ans avec le club rhénan, pourtant contraint au barrage de la C1, plutôt qu'un Bayern Munich qui selon lui le convoitait. « Au Bayer, j'ai de meilleures perspectives pour mon développement. Et aider Leverkusen à se qualifier est un gros défi pour moi », a expliqué Calhanoglu qui a vite trouvé ses marques derrière le buteur attitré Stefan Kiessling.
Il a très vite joint le geste à la parole en claquant son premier but en match officiel en barrage aller à Copenhague.
« Hakan est extrêmement motivé. Il s'est parfaitement intégré dans l'équipe où il est mis en valeur », assure son nouveau coach Roger Schmidt, qui « attend de grandes choses » de sa nouvelle perle.

(Source : AFP)

Étoile montante de la Bundesliga, le milieu turc Hakan Calhanoglu a déjà obtenu les clés du jeu à Leverkusen, son nouveau club avec lequel il espère briller au firmament de la Ligue des champions dès mardi à Monaco. À 20 ans, Calhanoglu a déjà sensibilisé des grands d'Europe la saison dernière sous les couleurs de Hambourg où il découvrait enfin la Bundesliga après deux...

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