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Moyen Orient et Monde - Stratégie

Les avions français commencent leurs vols de reconnaissance en Irak

Le Falcon transportant le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a atterri à l’aube sur la base d’al-Dhafra où sont stationnés des militaires français, ainsi que six Rafale, un avion ravitailleur Boeing C-135 et un avion de reconnaissance Atlantique de la marine française.Taieb Mahjoub/AFP

En procédant à ses premiers vols de reconnaissance militaire en Irak, la France s'est engagée dès hier dans le combat international contre les jihadistes de l'État islamique (EI).
Deux avions de combat Rafale ont décollé en fin de matinée pour l'Irak depuis la base aérienne d'al-Dhafra dont dispose la France depuis 2009 à 30 km au sud-ouest d'Abou Dhabi, la capitale des Émirats arabes unis, a constaté un journaliste de l'AFP. Les Rafale étaient équipés d'appareils de prises de vue de haute précision pour cette mission « Intelligence, Surveillance, Reconnaissance » (ISR) préalable à d'éventuelles frappes.
Cette première mission militaire dans le ciel de l'Irak, menée dans le cadre de la coalition internationale que les États-Unis mettent en place pour combattre les jihadistes de l'EI, a été annoncée par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian qui a fait spécialement le déplacement à Abou Dhabi. « Dès ce matin, les premiers vols de reconnaissance auront lieu avec l'accord et des autorités irakiennes et des autorités émiraties », a dit le ministre sur la base d'al-Dhafra où étaient rassemblés quelque 200 militaires dont des pilotes d'avion de combat Rafale.

« Un rôle décisif »
« Soyez donc prêts à intervenir », a dit le ministre français aux militaires positionnés à al-Dhafra, base qui a déjà servi le 31 août, selon une source militaire, à une mission aérienne pour le largage de trois tonnes d'aide humanitaire française au nord de Bagdad. « La France se tient prête en ces moments décisifs pour sa sécurité, car c'est bien aussi la sécurité de la France que menace Daech, ce pseudo-État islamique », a souligné M. Le Drian. « Il est certain que vous aurez ici un rôle décisif », a ajouté le ministre, soulignant que « les moyens interarmées dont nous disposons ici offrent à la France une capacité militaire unique pour répondre aux enjeux sécuritaires de cette région » du Golfe, dont la stabilité « est l'une des priorités stratégiques de la France ». Il s'est exprimé en présence du général Hamad al-Rumaithi, chef d'état-major des armées des Émirats arabes unis, « un solide et fidèle allié » de la France au Moyen-Orient.
Les premières missions des Rafale permettent des opérations de repérage avant d'éventuelles frappes aériennes, a expliqué le capitaine Ted, 30 ans, l'un des 10 pilotes français présents sur la base. Le Falcon transportant le ministre avait atterri à l'aube sur la base d'al-Dhafra où sont stationnés des militaires français, ainsi que six Rafale, un avion ravitailleur Boeing C-135 et un avion de reconnaissance Atlantique de la marine française. En tout, quelque 750 militaires français sont déployés aux Émirats.
M. Le Drian a rencontré le prince héritier d'Abou Dhabi, cheikh Mohammad ben Zayed al-Nahyane, selon une source diplomatique. Il devait expliquer notamment le rôle que joue la France au sein de la coalition internationale antijihadiste. Les entretiens devaient porter non seulement sur l'Irak mais aussi sur la Libye. M. Le Drian devait ensuite se rendre en Égypte.

(Source : AFP)

En procédant à ses premiers vols de reconnaissance militaire en Irak, la France s'est engagée dès hier dans le combat international contre les jihadistes de l'État islamique (EI).Deux avions de combat Rafale ont décollé en fin de matinée pour l'Irak depuis la base aérienne d'al-Dhafra dont dispose la France depuis 2009 à 30 km au sud-ouest d'Abou Dhabi, la capitale des...

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