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Ukraine: l'UE pourrait lever les sanctions contre la Russie après une évaluation fin septembre

L'Union européenne, qui doit mettre en oeuvre vendredi de nouvelles sanctions économiques contre la Russie, envisage de les "suspendre" voire de les "abroger" en fonction d'une évaluation d'ici fin septembre des progrès sur le terrain en Ukraine.

Les Etats membres de l'UE ont trouvé jeudi un accord pour que les sanctions économiques renforcées contre la Russie entrent en vigueur vendredi.
Mais les ambassadeurs des 28 doivent "avant la fin de ce mois mener une évaluation exhaustive de la mise en oeuvre du plan de paix", a déclaré M. Van Rompuy dans un communiqué. "A la lumière de cette évaluation, et si la situation sur le terrain le permet, la Commission et le Service d'action extérieure de l'UE sont invités à faire des propositions pour amender, suspendre ou abroger le train de sanctions, en tout ou en partie", a-t-il ajouté.
Les 28 Etats membres de l'UE pourraient "étudier ces propositions en urgence en vue d'agir si cela est approprié", a précisé M. Van Rompuy.

Les nouvelles sanctions interdisent notamment tout financement de la dette de trois entreprises russes du secteur de la défense et de trois entreprises russes du secteur de l'énergie, y compris par l'achat d'actions ou obligations dont l'échéance est supérieure à 30 jours, selon le Conseil.
Cette interdiction doit notamment cibler les compagnies pétrolières Rosneft et Transneft, ainsi que la branche pétrolière du géant gazier Gazprom, selon une source européenne.

Par ailleurs, les restrictions visant cinq banques publiques russes (Sberbank, VTB BAnk, Gazprombank, Vnesheconombank et Rosselhozbank) ont été renforcées. "Les ressortissants et les entreprises de l'UE ne peuvent plus accorder de prêts à cinq grandes banques publiques russes" et il est interdit d'acheter des actions et obligations émises par ces mêmes banques et dont l'échéance est supérieure à 30 jours.

L'UE ajoute aussi une liste de "neuf sociétés mixtes du secteur de la défense" aux entreprises déjà visées par une interdiction d'exportation de biens à double usage civil et militaire. Elle renforce aussi les restrictions à la fourniture de services liés à l'exploration pétrolière en Russie.

Par ailleurs, 24 personnalités, "dont les nouveaux dirigeants du Donbass, les membres du gouvernement de Crimée ainsi que des décideurs et oligarques russes" ont été ajoutées à la liste de personnes et entités visées par des sanctions ciblées. Le nom du ministre russe de la Défense, un temps évoqué, n'a pas été retenu, selon une source européenne.
Cet ajout "porte à 119 le nombre total de personnes" visées par une interdiction de pénétrer sur le territoire de l'UE et un gel de leurs avoirs, "tandis que 23 entités demeurent soumises à un gel de leurs avoirs dans l'UE", a précisé le Conseil.

L'Union européenne, qui doit mettre en oeuvre vendredi de nouvelles sanctions économiques contre la Russie, envisage de les "suspendre" voire de les "abroger" en fonction d'une évaluation d'ici fin septembre des progrès sur le terrain en Ukraine.Les Etats membres de l'UE ont trouvé jeudi un accord pour que les sanctions économiques renforcées contre la Russie entrent en vigueur...