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Liban - Coopération

La Toscane au secours de deux écoles libanaises

Une délégation italienne a effectué une tournée hier dans deux écoles libanaises financées par la Toscane et accueillant des enfants syriens.

Massimo Toschi, accueilli hier par un spectacle à l’école publique de Bayssour, dans le caza de Aley. Photo Gokan Gunes

Massimo Toschi, conseiller spécial du président de la Toscane, a effectué hier une tournée dans deux écoles accueillant des réfugiés syriens, qui ont bénéficié de financements de cette région italienne, bastion de l'actuel président du Conseil Matteo Renzi. L'ambassadeur d'Italie, Giuseppe Morabito, était également présent.
L'année dernière, M. Toschi avait déjà visité ces écoles, dont l'une est située à Bayssour, un village niché dans la Montagne dans le caza de Aley et l'autre à Deir Zenoun, dans la Békaa. « C'est toujours très important de revenir, confie à L'OLJ M. Toschi. La politique de l'amitié est une politique de la fidélité. »
Revenir, également, pour s'assurer que les quelque 30 000 euros (un peu moins de 60 millions de livres libanaises) accordés par la région Toscane se matérialisent bien en livres, tables et autres chauffages nécessaires à l'accueil des élèves. « Grâce à l'aide reçue, nous avons pu acheter de nouveaux équipements », indique Mazen Milaeb, directeur de l'école de Bayssour, en faisant visiter la salle d'informatique où trônent de larges tables rondes flambant neuves. « De plus, nous pouvons désormais payer des heures supplémentaires aux professeurs afin d'augmenter notre capacité d'accueil. » 558 enfants syriens et 475 enfants libanais sont inscrits dans cette école publique.
L'Italie multiplie les actions en faveur du développement et de l'éducation au Liban, notamment à travers son bureau de coopération à Beyrouth, dont un représentant était présent lors de la tournée. « Malgré la période économique délicate que traverse l'Italie, nous continuerons de financer ces projets », assure à L'OLJ l'ambassadeur Morabito. « La lutte contre le terrorisme passe d'abord par les programmes de développement et l'éducation », ajoute-t-il.

« L'école de la fraternité et de l'unité »
Après une visite menée tambour battant, la délégation italienne s'est dirigée vers la plaine de la Békaa, direction Deir Zenoun, un village aux rues défoncées quadrillé par l'armée. L'école accueille 600 élèves, dont les deux tiers sont syriens. Ici, l'aide financière a servi à combler les plus gros trous, du chauffage aux toilettes en passant par l'eau potable. « On a fait au mieux avec l'argent qui nous a été donné, avance Joseph Rijah, de l'ONG Caritas Liban qui a dirigé les travaux. Nous en avons encore besoin, notamment pour acheter du fuel pour le chauffage. »
M. Toschi a aussi profité de cette visite pour relayer un message de dialogue entre les communautés, à l'heure où les enlèvements et contre-enlèvements entre sunnites et chiites se multiplient dans la Békaa. « Grâce à votre travail, la Békaa peut devenir la plaine de la paix. C'est l'école de la fraternité et de l'unité », a-t-il déclaré sous les applaudissements du personnel de l'établissement. Et de confier, un peu plus tard : « Le Liban est un pays qui repose sur un paradoxe : il y a des divisions, mais aussi un vif désir de réconciliation. Il est porteur d'un message de dialogue. »

Massimo Toschi, conseiller spécial du président de la Toscane, a effectué hier une tournée dans deux écoles accueillant des réfugiés syriens, qui ont bénéficié de financements de cette région italienne, bastion de l'actuel président du Conseil Matteo Renzi. L'ambassadeur d'Italie, Giuseppe Morabito, était également présent.L'année dernière, M. Toschi avait déjà visité ces...

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